mercredi 28 décembre 2011

Le médecin malgré elle

Alors que j'étais à l'hôpital, j'entends les infirmières parler de grands brulés qui venaient d'arriver au bloc, ce qui obligea ma voisine de chambre d'attendre encore son tour. Curieuse, je demande à l'infirmière comment ils soignent les brûlés dans cet hopital. Comme bon nombre d'infirmières, elle ne sait pas trop, mais sait quand même qu'ils mettent des pansements gras, puisque c'est elle qui les change...
je me risque, n'étant pas du corps médical (à mon grand regret), à lui demander si elle connait l'argile verte.  Bien entendu, elle connait pour les masques de beauté...mais pour raison médicale, rien.
Ma petite voisine, qui a eu son fils brûlé au 3eme degré, ne connait pas non plus l'argile verte, pas plus que cette mère de famille de 10 enfants, ou que ces médecins de cabinet.
Bref, devant l'ampleur de la méconnaissance de la médecine décroissante et naturelle, reléguée aux hippies ou aux illuminés, je vais vous transmettre une recette miraculeuse pour soigner les brûlures qu'elles soient légères ou graves, à tous les degrés. Cette médecine je l'ai expérimenté sur mon propre fils de 2 ans brûlé à la main au 3eme degré et cela contre l'a priori de mon propre époux qui voulait courir à l'hosto (il s'est converti depuis!).
Voici les ingrédients que toute personne doit avoir chez elle pour palier à ces blessures courantes de la vie quotidienne: les brûlures:
-une boite d'argile verte,
-des oignons,
-du film alimentaire.
Recette:
-faire une pate en mélangeant de l'eau avec assez d'argile pour couvrir la plaie d'un bon centimètre d'épaisseur. Etendre cette pâte immédiatement sur toute la surface de la brûlure en dépassant tout autour, (le contact de l'argile avec la plaie calmera instantanément la douleur).
 -Couper ensuite des rondelles d'oignon préalablement épluché: le nombre qu'il faut pour pouvoir recouvrir toute la surface argilée. Cette opération doit se faire obligatoirement en cas de brûlure au 2eme degré, ou du moins dès que la peau part en lambeau laissant la chair à vif, cela pour éviter l'infection (l'oignon étant un antiseptique naturel). En cas de brûlure légère, ce n'est pas obligé (ça évitera les bonnes odeurs de soupe à l'oignon!!).
-Recouvrir le tout du film alimentaire bien hermétiquement pour éviter que l'argile ne déssèche; opération très importante, sinon l'argile séchant on risque d'arracher la peau qui se reconstitue à chaque changement.
-renouveler l'opération matin et soir.  A chaque opération, il faut enlever l'argile et les oignons, on peut nettoyer légèrement la plaie, mais selon le degré de douleur il peut suffir d'enlever seulement tout ce qui vient facilement et laisser un reliquat d'argile.
Le résultat garanti est une cicatrisation rapide et parfaite sans aucune marque.
J'ai connu un gamin de 12 ans qui était en train de se faire opérer de tous ses doigts (on les a coupés pour les redresser), car suite à une brûlure sévère à l'âge de 3 ans, soigné de manière traditionnelle, sa peau s'est rétractée et lui a laissé la main toute recrocquevillée. S'il avait été soigné à l'argile verte, il n'aurait jamais eu ce problème.
Il faut aussi savoir que l'argile soigne les douleurs musculaires et de nombreux maux.

Je n'ai pas d'intérêt dans la production d'argile verte, soyez rassuré, mais je suis effarée de constater que les remèdes naturelles, simples et efficaces sont délibérément occultés au profit d'un lobby pharmaceutique tout puissant et s'imposant aux médecins et infirmier(e)s.

C'est donc une question de santé publique (et réactionnaire) que d'avoir toujours chez soi sa boite d'argile verte...

Jeu d'observation : sur la photo ci-dessus, essayez de trouver laquelle des 2 mains de mon gamin fut brûlée.

mardi 20 décembre 2011

Méditation

Noel approche avec ses grelots de lumieres, d'achats empressés, de préparatifs fiévreux, de chants  traditionnels galvaudés  en ritournelles électroniques. Un semblant de chrétienté subsiste encore dans des calendriers de l'avent devenus des odes à la consommation et à la gourmandise quand il devrait rappeler les petits sacrifices préparatoires, dans des crèches "made in china"qui se disputent le mauvais gout et la laideur.
Perdue dans cette foire clinquante et bruyante, j'aurai pu me raccrocher à la perspective de la messe de minuit, cette messe unique et si douce, qui fait lever les hommes dans le silence et la nuit pour aller adorer ce petit enfant, espoir de leurs ames. Mais je fais partie de ces personnes qui ne peuvent supporter ces nouveaux chants modernes, ces nouvelles messes extraverties, qui se sentent exclues de ce nouveau catholicisme-festivus et attendent la venue d'un prêtre qui saura dire cette messe antique et sainte où l'on peut prier et adorer.
Malheureusement, cette année, il n'y aura pas de prêtre pour la messe de minuit. La chapelle tristement fermée m'inspire une réflexion que je voudrais partager ici en toute simplicité comme une méditation personnelle.
Après tant de discussions sur le christianisme, le catholicisme, discussions souvent très théoriques,  il est important de se reposer la question de temps en temps: qu'est-ce qu'être chrétien, concrètement?
Une phrase me parait bien exprimer la vie d'un chrétien: avoir la tête dans le ciel et les pieds sur terre.
C'est cela etre chrétien, tout simplement, vivre sur terre en laissant son âme voguer dans les mystères divins. C'est comme si la vie sur terre était un fleuve tumultueux qui nous mènerait vers cet océan de l'éternité et nous serions dans une barque, plus ou moins fragile, contemplant sur les rivages les beautés de la nature sans s'y attarder, soumis à des haltes obligatoires pour réparer les avaries, consolider, reprendre des vivres,  mais ayant toujours les yeux fixés sur le but ultime de cet océan de paix, de lumière.
Quand d'aucun parle de faiblesse chrétienne, je répondrais qu'effectivement le chrétien doit s'affaiblir comme un enfant, se détacher de sa fierté et de son assurance orgueilleuse pour se revêtir de la force divine qui ne peut cohabiter avec la force humaine. C'est tellement reposant de baisser les armes, de rengainer haines et colères, agitations et loquacités circonvolutives pour se laisser prendre par la main et mener vers un destin qui nous échappe mais qu'on sait être bon.
Le chemin le plus sûr pour aller au ciel, n'est pas forcément le plus court, celui qui est devant soi, mais celui que la Providence aura choisi. Il peut être terriblement tortueux, donnant cette impression de marcher en aveugle, il sera aussi à coup sûr parsemé d'embûches et de lachetés, car nos regards sans cesse attirés vers le bas ne manqueront pas de nous faire succomber aux tentations du monde et du mal, mais il suffit de relever la tête courageusement et de continuer malgré tout animé de foi, d'espérance et de charité.
Pourtant qu'on ne s'y trompe pas, cette faiblesse enfantine n'est en aucun cas un retour en enfance, cette enfance ignorante et malhabile, mais seulement un abandon de notre fierté motivé par un jugement sûr d'homme mûr dans les mains de Dieu.
Etre chrétien ne consiste pas non plus à vivre uniquement dans le ciel et oublier la terre...les pieds bien sur terre sont une des conditions pour vivre pleinement sa vie de chrétien: user sans abuser, profiter sans en faire un but premier, les choses terrestres sont des biens dont nous avons l'usufruit et qu'il convient d'entretenir pour ceux qui viennent après nous. C'est pourquoi cet entretien demandera peut-etre de partir au combat contre ceux qui voudraient détruire ces biens qui appartiennent à l'humanité, dont ils sont dépositaires et non propriétaires: le fameux détachement qui fait croire à certains qu'il oblige à tout laisser tomber autour de nous en déliquescence! Détachement d'autant plus douloureux et source de souffrance parce qu'il est effectivement plus simple de tout laisser partir quand le combat doit etre ardu. Combat qui se manifestera par une éducation à contre-courant, une réponse à la procréation naturelle et uniquement naturelle,  une fidélité liturgique et dogmatique, la controverse soutenue par l'étude, etc...
Et puis être chrétien, c'est aussi s'arrêter chaque jour dans la journée pour méditer les mystères divins, prendre un peu de temps seul ou en famille pour réciter le rosaire le regard fixé intérieurement sur la Vierge Marie, élevant son âme en oubliant les misères quotidiennes, s'abandonner pendant quelques instants et profiter des douceurs spirituelles, source inépuisable de force et de grâce.
C'est alors qu'on comprend l'universalité du catholicisme, lequel se plie à toutes les mentalités, toutes les intelligences, qui s'adapte en Occident comme en Orient, au Nord comme au Sud, qui va au-delà des races et des langues, car il est simple, accessible, enthousiasmant.

Petit cadeau: un des plus beaux chants pour l'avent à écouter sans modération...: "Rorate caeli"

Joyeux Noël sous le regard de l'Enfant-Dieu, de sa sainte Mère toujours vierge et de st Joseph.

samedi 10 décembre 2011

Amoyquechault - II ou "les sépulcres blanchis"

"Pour avoir osé dire que qu'il lui semblait que le Christ était davantage insulté par chaque clochard dormant dans la rue, par chaque avortement réalisé, par chaque épouse ou époux trompé, par chaque enfant violenté, par chaque trahison perpétrée, que par les élucubrations scatologiques de quelques théâtreux aux audiences confidentielles, et que, de ce fait, il avait du mal à saisir l'urgence et la priorité de la mobilisation de « l'automne catholique », François fut qualifié avec mépris de « relativiste », de «progressiste » et même de « tiède » par ceux-là même qui pensent que s'agiter trois fois par an équivaut à agir. Pourtant François avait bien sûr une sympathie instinctive pour ces gens, surtout pour les plus jeunes d'entre eux (moins, il est vrai, pour ceux qui les encadrent), qui croient encore à la force de la révolte et de la prière et qui ne veulent pas « tout accepter ». Cela est bel et bon, mais l'objet qui cristallise leur colère pose, qu'on le veuille ou non, question, et « interroge » le réel désir d'utilité et d'efficacité (au delà d'un simple jeu d'influences au sein d'un micro-milieu) des « cathos engagés », notamment « à droite »
Massacre des coptes: personne ne bouge.
Le bébé d'un miséreuse meurt dans la rue: personne ne bouge.
Les « psychiatres » irresponsables libèrent les tortionnaires et meurtriers d'enfants: personne ne bouge.
Délocalisations et licenciements massifs: personne ne bouge.
Introduction de la « théorie du genre » dans les programmes scolaires : personne ne bouge.
Atteinte symbolique à l'image du Christ via une énième provocation cultureuse: hystérie, mobilisation générale, crucifix géants, Montjoie, Saint Denis, guerre à mort, croisade, règlements de comptes internes, épuration, exorcismes et étendards au vent !
 
Comme si l'image du Christ, sa représentation, était plus importante et fondamentale que ses paroles et son enseignement... Il y a comme un fumet d'hypocrisie très 19e siècle qui plane au dessus de tout cela: continuons à vivre dans un monde capitaliste, individualiste, hédoniste et matérialiste qui, chaque jour, bafoue, insulte et nie les principes de la religion catholique mais, surtout, ne touchez pas aux symboles de celle-ci, à sa vitrine! Qu'on rafistole les églises de campagne menacées de ruines et qu'on arrête de glavioter sur les icônes et nous serons contents!
 
A croire que certains aiment à jouer le rôle qu'on veut leur voir incarner, celui de censeurs obscurantistes rêvant de retour à l'Index et au délit de Blasphème, frères siamois des incendiaires de Charlie Hebdo (dont l'histrionnisme poussif et fonctionnarisé ne mérite, lui non plus, pas tant de passion). "

Source : http://amoyquechault.over-blog.com/article-drole-de-guerre-91990630.html

Dieu est un gentleman.

Il est un discours convenu, entendu, disons meme rabaché : comment devant tant d'horreur, mon dieu, peut on dire que Dieu existe... La coiffeuse de ma grande-tante (et qui à ce titre a beaucoup à se faire pardonner ) fut, la semaine dernière, lors de la mensuelle coloration de sa victime, sans pitié. Je crois que tout y passa : les enfants estropiés par les mines, l'overdose du fils de Mme Bremont, la fusillade dans je ne sais quelle université canadienne, la tournante de la fille de... Simone, ma pauvre grande tante, tentait bien de faire bonne figure en mettant deux neuronnes en pilote automatique ( "mais oui... certainement... en effet...") et tentait de s'évader dans la lecture de ce qu'elle avait pu trouver en ces lieux car le drame était qu'elle avait égaré son livre. Démunie des secours de Giono, pilonnée par le piaillement gémissant de celle qui n'avait décidement pas que sa coloration à se faire pardonner, poussée de ses derniers retranchements par l'outrecuidante betise d'un article "d'analyse sociale" d'un nouvel obs quelconque, elle dut faire front.

- Comment Dieu permet-il tout ça ? Je vous le demande et...

 Le magazine mou en papier glacé avait glissé par terre, Simone dut lever les yeux et elle interrompit le flot des malheurs du monde.

- Vous savez, je crois que Dieu a été profondement attristé par tout ça, au moins autant que nous, mais depuis des années nous lui demandons de sortir de nos écoles, de sortir de nos constitutions, de sortir de nos vies. En tant que "gentleman", il s'est calmement retiré. Comment pouvons nous espérer que Dieu nous donnera sa bénédiction et sa protection si nous insistons pour qu'Il nous laisse seul? Concernant ces événements d'attaques terroristes, tueries dans les écoles etc..., je crois que tout a commencé quand on s'est plaint de prier à l'école. On nous a proposer de ne plus prier. Nous avons dit oui. Puis un autre a dit que nous ne devrons pas lire la bible à l'école. Cette meme bible qui nous enseigne : "tu ne tueras point, tu ne voleras point, aime ton prochain comme toi meme". Et nous avons dit oui. Des experts, des pédiatres, nous expliquent depuis des années que nous ne devrions pas taper nos enfants quand ils agissent mal car leur petite personnalité serait faussée et nous pourrions altérer leur estime personnelle. Comme on est des abrutis et que des "experts" parlent, nous avons dit oui. Maintenant nous nous demandons pourquoi nos enfants ne font pas la différence entre le bien et le mal, pourquoi ils peuvent sans émotions, tuer un étranger, un parent ou eux-memes. C'est drole de voir à quel point il est facile pour les gens de rejeter Dieu et de se demander ensuite pourquoi leur monde est un enfer. C'est quand meme fou de voir à quel point nous sommes prets à croire ce que les medias nous racontent, comment des gens très cultivés et très intelligents sont prets à prendre pour argent comptant toutes les réflexions d'un illuminé devenu dément les dix dernières années de sa vie et comment nous sommes pret à remettre en question systématiquement Dieu et sa parole. Probablement qu'à force de profonde réflexions, nous en viendrons à la conclusion que cela a à voir avec le principe de "Récolter ce qu'on a semé".

Espérons qu'avec cette sortie, la coiffeuse de Simone n'aura, dans l'avenir, plus que sa coloration à se faire pardonner.

dimanche 4 décembre 2011

alter (e)au gazoil

A quand la liberté pour nos chercheurs de trouver efficacement une alternative au pétrole, au nucléaire. Il existe des solutions, mais veut-on vraiment les trouver et les exploiter? 
Plutot que de laisser les débrouillards faire de la plomberie sur leur moteur, on pourrait imaginer des constructeurs automobiles construire les moteurs avec ce systeme pantone; l'améliorer s'il le faut, mais arreter de nous prendre pour les vaches à lait des lobby pétroliers.
Comme dans tant d'autres domaines, et donc notamment celui de la recherche, nous sommes totalement enchainés, et les chercheurs muselés. Une alternative au pétrole (ou au moins une reduction d'utilisation), sortir du nucléaire sont dans le domaine du possible sans pour autant faire un retour en arrière en matière de confort.

"Le  MOTEUR PANTONE fut occulté pour des raisons obscures, puisqu'il permet de réaliser des économies de carburant et de préserver la planète!


Vous avez sûrement entendu parler du moteur PANTONE et des nombreux avantages qu'il proférait. Au prix du carburant aujourd'hui, et des menaces qui pèsent sur notre planète, nous nous devions d'agir.

Mais de quoi s'agit'il exactement?
Le moteur PANTONE consiste en une adaptation légère du moteur thermique, qui permet une réduction notoire de la consommation en carburant ainsi que la nette diminution d'émission de particules polluantes. Son principe est simple, c'est un mélange carburant-eau qui se retrouve dans la chambre de combustion du moteur. Il en résulte un meilleur rendement moteur, une baisse de consommation, des économies et surtout une baisse très importante des micropartcules émises.

MOTEUR PANTONE et votre moteur réalisera sa révolution verte!


La configuration de base reste la même pour toute conversion et adaptation à des moteurs. Des versions plus perfectionnées sont maintenant disponibles à partir de GEET qui utilisent des soupapes de contrôle d'air, qui combinent les fonctions des trois soupapes avec une répartition automatique et aussi un carburateur ou des systèmes à injection destinés à remplacer les bulleurs dans les véhicules." 
à voir sur http://www.onnouscachetout.com/themes/technologie/pantone.php


 ci-dessus un témoignage d'un utilisateur de générateur à eau, un peu différent du  moteur pantone, mais sur le meme principe.

lundi 28 novembre 2011

divertissement

Magnifique et tellement réaliste, notre belle Julia n'a pas du faire beaucoup d'effort pour interpreter ce role...

vendredi 25 novembre 2011

Pourquoi?

Il y a une question que je me pose parfois devant tant de blasphème, de persécutions, de haine, de condamnations; pourquoi en veut-on tant à l'Eglise catholique, et je dirais meme plus à l'Eglise catholique dans ce qu'elle a de traditionnelle.
Question à laquelle on répond souvent par une litanie de faits, d'effets et de conséquences, mais qui n'explique pas la raison.
Je me propose donc par ce message à essayer de creuser un peu cette question et d'y apporter une réponse la plus plausible possible. Je ne suis pas une grande éxégète, ni une théologienne, ni une philosophe, mon propos reste donc dans la sphère de la réflexion personnelle.
Je pense qu'il faut revenir en arrière, à l'aube de l'ère chrétienne et écouter les paroles du Christ lui-meme:

"« Écoutez! Je vous envoie comme des moutons au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et innocents comme les colombes. Prenez garde, car des hommes vous feront passer devant les tribunaux et vous frapperont à coups de fouet dans leurs synagogues. On vous fera comparaître devant des gouverneurs et des rois à cause de moi, pour que vous puissiez apporter votre témoignage devant eux et devant les non-Juifs. Lorsqu'on vous conduira devant le tribunal, ne vous inquiétez pas de ce que vous aurez à dire ni de la manière de l'exprimer; les paroles que vous aurez à prononcer vous seront données à ce moment-là : elles ne viendront pas de vous, mais l'Esprit de votre Père parlera en vous.« Des gens livreront leurs propres frères pour qu'on les mette à mort, et des pères agiront de même avec leurs enfants; des enfants se tourneront contre leurs parents et les feront condamner à mort. Tout le monde vous haïra à cause de moi. Mais celui qui tiendra bon jusqu'à la fin sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le déclare, c'est la vérité : vous n'aurez pas encore fini de parcourir toutes les villes d'Israël avant que vienne le Fils de l'homme."

"Les Béatitudes : « Heureux êtes-vous si les hommes vous insultent, vous persécutent et disent faussement toute sorte de mal contre vous parce que vous croyez en moi. Réjouissez-vous, soyez heureux, car une grande récompense vous attend dans les cieux. C’est ainsi, en effet, qu’on a persécuté les prophètes qui ont vécu avant vous » (Matthieu 5.11-12)."

 Nous étions prévenus et les siècles passant n'ont fait que confirmer ces prédictions.
A travers ces paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ, nous pouvons entrevoir que ce qui nous attend, c'est la souffrance et la persécution à cause de Lui.
La religion catholique est une religion dont les premiers commandements sont des commandements d'amour: " Maitre, quelle est le premier commandement?" et Jésus de répondre:" le premier commandement est: Tu aimeras le Seigneur ton Dieu plus que tout, le second lui est semblable, tu aimeras ton prochains comme toi-meme."
Or, qu'est-ce qu'aimer?
Aimer est une eternelle souffrance, loin des mièvrerie extraverties de nos chrétiens conciliaires, elle suppose un don total de soi-meme, une fidélité absolue à l'etre aimé, et donc une renonciation perpétuelle de sa propre personnalité, de ses propres envies, de ses pensées memes.
C'est une souffrance, parfois physique, mais surtout morale, spirituelle, intellectuelle, bref, une souffrance dans tous ses états qu'il faut considérer.
Et puis il y a l'orgueil, comme autre leitmotiv à la renonciation.
Dans le cas de la religion catholique, dès les premiers temps, ce fut ce refus de la souffrance qui motiva l'émergence de fausses religions.
Il faut bien voir, par ailleurs, que par la suite, dans une religion établie (comme l'islam, ou le protestantisme) on retrouve l'acceptation de la souffrance, et les guerres de religions qui ont surgi furent plus motivées par une appartenance à un clan, une communauté et la défense de ce qu'on a fait sien, que par orgueil ou refus de la souffrance. C'est l'origine meme de ces religions qu'il faut considérer.
Par exemple, l'islam fut montée de toutes pièces par un homme qui voulait tout simplement baiser autant de femmes qu'il voulait, et ne pas etre soumis à une fidélité conjugale: refus de la souffrance du controle de ses instincts sexuels. A partir de là il a échaffaudé toute une loi religieuse, trouvant des sourates au fur et à mesure de ses besoins, reprenant certaines parts de la spiritualité chrétienne et juive pour mieux diffuser son message.
Le protestantisme a refusé l'idée du péché mortel: c'est bien le refus de la souffrance morale provoquée par le péché en terme de culpabilité. Mais aussi l'orgueil en refusant la confession, qui pouvait pardonner les péchés, sous réserve de les reconnaitre, et de demander pardon à Dieu.
Aujourd'hui, dans notre monde moderne, plus que dans toute autre époque, la recherche de la jouissance sans entrave est le plus grand leitmotiv contre l'Eglise Catholique. Réunissant à la fois, orgueil et mollesse, il va s'élever contre cette institution qui l'entrave, dont il est issu et qu'il hait d'autant plus qu'elle fut sienne. L'ascèse catholique se retrouve en perpétuelle opposition à toutes les nouvelles "vertus" humanistes des temps modernes: féminisme, égalitarisme, relativisme, "libertisme", etc...
Pourquoi la souffrance était-elle inévitable dans la religion catholique? comme je disais plus haut, c'est la conséquence de l'amour, mais aussi c'est un moyen de purification. La souffrance élève l'ame la passant par ce creuset brulant, pour la purifier, la détacher des faiblesses humaines qui nous poussent au mal inéxorablement. Le mal qui s'oppose au bien, lequel est inscrit au dedans de chacun de nous et simplement mis en forme dans l'Eglise catholique pour éviter que sa conception ne dévie au gré des influences et de nos etats d'ame. Finalement, Dieu veut seulement que l'homme fasse le bien, et le fasse par amour pour Lui, c'est-à-dire dans le respect de sa Loi. (L'amour de Dieu relève du mystique, de l'expérience personnelle,  il est très difficile de l'exprimer, c'est pourquoi je préfère rester dans le domaine extérieur de la Loi divine, du décalogue).
La souffrance étant le passage obligé vers la pureté, le refus de la souffrance équivaut donc au refus de la pureté. Or, la pureté peut difficilement cohabiter avec le vice, et meme plus encore ce sont 2 poles qui se repoussent, se rejettent avec violence.
C'est ainsi que je comprends la violence avec laquelle notre société matérialiste rejette et surtout crache avec force sur l'Eglise catholique, essayant par tous les moyens à la détruire: c'est le but de la franc-maçonnerie, des juifs, des protestants, des musulmans, mais aussi des athées. L'erreur ne pouvant accepter la lumière de la vérité, le vice celle de la pureté, la haine celle  de l'amour, la mollesse celle de la souffrance.
De plus, ce rejet est pour moi, une des preuves logiques de la véracité de la Révélation christique.

jeudi 24 novembre 2011

woofing

La crise arrive au grand galop, certains brandissent la fin du monde prophetisée par les Mayas, les banlieues sont à feu, les villes sont à sang, on braille le coran pour calmer les nerfs de nos envahisseurs,  bref, c'est surtout le grand chamboulement des esprits et l'implosion cérébrale qui nous attend, nous les occidentaux, obsédés de iphone made in china, de la prochaine DS pour notre petit prince capricieux, de conquetes sexuelles toujours plus glauques et plus tristes, de nos tomates en sachets et de nos steaks sous cellophane recueillis religieusement dans ces temples de la déesse "Consummata".


Il est encore temps de réagir, de sauver sa santé mentale et reconquérir les gestes fondamentaux de nos ancetres, de retrouver une vie bonne et simple, de "cultiver son jardin", disait Montaigne, comme soupape à notre monde d'enfants gatés au ventre trop plein, le regard déjà vicié par une innocence trop tot perdue.
Le woofing est un anglicisme qui n'a de correspondance en français que par une phrase: voyage et dévouement à travers le petit monde agricole.
Le woofing donc est une merveilleuse façon de voyager autrement que de se saigner aux 4 veines pour se mettre au vert.
En solo ou en famille, il n'est de meilleure façon de reprendre la terre à pleine main, de se casser le dos sur un labour, de maltraiter son corps trop amolli par un débroussaillage, la cueillette de fruits, la construction de la grange ou du four à pain, et de se retrouver le soir autour d'une soupe chaude de legumes ramassés le jour meme, devant la cheminée flamboyante, heureux et rompus, le corps en harmonie avec le travail physique associé au repos mérité.
Basé sur le don et le partage, le woofing apporte non seulement un repos mental non négligeable, mais aussi une nouvelle façon de renouer des liens sociaux nobles, sans intéret sous-jacent, sans distinction de classe et de salaire.
Un bol d'air frais qui pourrait, pourquoi pas?, devenir un nouveau choix de vie, une envie de laisser la ville et ses bureaux poussiéreux et hermétiques aux mains des futurs fauteurs de trouble pour reprendre à l'assaut cette France rurale, dont Henri IV vantait les charmes et sa nécessité.
Regain, combat contre soi-meme et courage, sont les nouvelles données pour éviter le chaos total, pour résister à cette roue implacable de la lobotomisation généralisée.

mercredi 23 novembre 2011

submersion

Avoir moins de 5 enfants, c'est devenu maintenant une haute trahison.
Bon sang, mais faites des gosses, est-ce si désagréable??????? pourquoi nos femmes n'acceptent-elles plus la maternité, et surtout la maternité multiple? faut-il que leur epanouissement de working girl soit supérieure à la survie de notre peuple français et européens. L'égoisme et l'orgueil sont devenus notre linceul, quand la famille nombreuse etait le sang de notre patrie.

samedi 12 novembre 2011

Conversion

L'actualité de la réacosphère n'a plus besoin de se persuader de rien: le chaos s'active, et une guerre civile sommeille.
Il n'est plus vraiment question de justifier ses positions anté-diluviennes et la lucidité du temps présent, bien que ce soit pour beaucoup encore le cas, mais bien d'admettre que tous regardent dans le meme sens. St Exupéry pensait que c'était cela l'amour :" regarder dans le meme sens." Pourtant, de l'amour, dans cette réacosphère, je crois qu'il n'y en a pas beaucoup. Je crois meme que cette façon de regarder est chargée de haine: de haine pour les religions, considérées par un grand nombre encore comme "l'opium du peuple", de haine pour les capitalistes et les libéraux, grands responsables de notre déroute financière, de haine pour les socialistes et les communistes, grands responsables de notre submersion.
D'ailleurs, on le dit fort bien: de l'amour à la haine il n'y a qu'un pas...St-Exupéry n'avait donc pas vraiment tort, il était dans le bon domaine sentimental mais inversé.
Quand nos Godefroy de Bouillon, nos Roland, nos Jeanne d'Arc, nos Charles Martel combattaient par amour d'une France catholique, traditionnelle et éternelle, quand ils mouraient en criant "vive Dieu, la France et le Roi", quand ils se lançaient au combat au cri de "Montjoy st Denis", motivant par là un abandon de leur personnalité, un don total de leur personne pour le bien commun, pour leurs descendants, quel sera le cri des combattants de la réacosphère qui demain seront confrontés à toutes sortes d'ennemis visibles et moins visibles?
Plus de Dieu, plus d'honneur, leur cri sera celui du néant, celui des fossoyeurs de civilisation traditionnelle et de l'ensevelissement des idéaux catholiques.
La guerre qui se profile risque d'etre totalement inédite et plus cruelle que jamais. Meme combat, mais motivations différentes, quel sera le sort de ces catholiques désireux de conserver envers et contre tout une spiritualité essentielle à la dignité humaine devant les chantres du matérialisme ne combattant que pour un niveau de vie, une vision agréable de leur environnement proche, une conservation de l'héritage révolutionnaire si funeste rejetant du meme coup cette "asservissement" catholique qui oblige à la vertu et à la charité?
Rien ne pourra égaler la cruauté que peut engendrer une culpabilité refoulée et une responsabilité rejetée sur autrui: un bain de sang franco-français à la vendéenne risque fort de voir le jour, quand les immigrés auront choisi de se carapater chez eux, s'ils sont en etat de faiblesse.
Je pense bien haut, qu'une telle guerre sera injuste pour tout le monde:
-injuste pour l'immigré que nous avons accueilli et choyé alors que la démocratie nous avait donné le moyen d'etre libre de décider de les recevoir ou non, alors que notre culture et notre intelligence nous avaient donné les moyens de comprendre que l'islam véhiculée par ces gens était dangereuse pour notre société chrétienne;
-injuste pour les catholiques, devenus minoritaires par tant de luttes acharnées pour détruire l'idée meme du Dieu trine chez nos concitoyens, catholiques qui ont toujours refuser cet état de fait, l'ont denoncé et se sont vus insultés, mis au ban de la société voire condamnés par ceux-là memes qui n'acceptent plus ce qu'ils ont appelé de leurs voeux;
-injuste pour tous ces artisans de notre déchéance qui ne méritent pas l'héritage de leurs pères.
C'est pourquoi j'ose encore espérer que l'esprit français pourra un jour ressurgir du fond de nos ames et insuffler à toutes ces forces vives pretent au combat, un absolu et une conversion intérieure seuls solutions au salut de la France.

mercredi 2 novembre 2011

Démocratie, mon désamour!

 Le référendum, un nouveau yaourt à la grecque ?

 Il en est ainsi pour nos chers démocrates que ce qui manque à leur belle idéologie c'est l'adjectif qui s'y rapporte. Démocratie, certes, mais laquelle? Laquelle s'évertuent-ils à vouloir mettre en place à travers le monde et les états, avec ou sans l'assentiment des peuples qui ont parait-il "le droit à disposer d'eux-memes"? C'est la Démocratie indirecte, celle qui promet aux peuples le droit de se faire berner et exploiter en plaçant en toute démocratie et légalité le sort de leur pays dans les mains de quelques  parlementaires et députés "élus". A défaut de signer un contrat de bonne exécution de leur mandat, ils signent des contrats foireux et concourant en général à l'intéret d'un très petit nombre d'élus. 
Par contre la Démocratie dont ils ne veulent pas entendre parler, c'est la démocratie directe: il parait que le peuple peut etre capable de "tres mal voter" et on n'en finit pas de le refaire voter pour qu'enfin il donne la réponse voulue! Souvenons-nous du Danemark, de l'Irlande...maintenant pas d'histoire avec la Grèce, il faut à tout prix éviter le réferendum qui risquerait de faire écrouler ce magnifique chateau de cartes européens et mettre à jour toutes les inepties, tromperies et autres vicissitudes qui nous pourrissent doucement mais surement, nous entrainant inéxorablement vers un chaos irrémédiable. 
Vous avez là un petit échantillon d'un européaniste aveuglé et bien docile, donnant le change dans une illusion parfaite de "moralité par procuration" à la liberté bafouée.


"Si les Grecs veulent se suicider, qu’ils le fassent. Mais devons-nous forcément mourir avec eux ?

George Papandréou, Premier ministre grec : "Hum, je vais proposer un référendum. C'est un mot latin, ça donnera le sentiment que je fais quand même quelques concessions..."
George Papandréou, Premier ministre grec : "Hum, je vais proposer un référendum. C'est un mot latin, ça donnera le sentiment que je fais quand même quelques concessions..." Crédit Reuters


Les Grecs s’y entendent en tragédies à rebondissements. A peine émergeons-nous du fossé dans lequel ils nous avaient gentiment précipités qu’ils nous y font replonger avec cette histoire de référendum sur le plan de sauvetage.
En gros, c’est Papandréou qui l’a décidé, les Hellènes vont nous dire si, oui ou non, ils sont d’accord avec le passage par profits et pertes de 50% de leurs dettes et l’octroi de quelques centaines de milliards de brouzoufs à leurs bonnes œuvres…
Et ils pourraient bien dire non, semble-t-il.
Bon, je ne suis pas plus naïf qu’un autre et je peux comprendre que le Grec moyen soit un poil mécontent de constater que la fête est finie, qu’il va falloir cesser de vivre à crédit et se mettre à payer des impôts. Lorsqu’une situation se dégrade, on fait la tête. C’est humain. En France, on fait la tête de toute manière et en toutes circonstances alors on ne va pas critiquer ce point précis.
De fait, si les Grecs veulent se suicider (ou disons se tirer une balle dans le pied puisqu’il paraît que plaie d’argent n’est pas mortelle) en refusant d’être sauvés de la noyade, ils devraient pouvoir le faire en toute quiétude, sans interférence de qui que ce soit. Le problème, c’est s’ils nous suicident dans la foulée. Oh, plus par inadvertance que par méchanceté, bien entendu. Mais être un dommage collatéral pour une bonne ou une mauvaise raison, ça va nous faire une belle jambe, au fond de notre fossé…

Chacun chez soi avec ses petites frontières, ses petits sous et ses petits T-shirts made in ici

Remarquez, il y a des gens qui ne sont pas grecs et que ça ne dérange pas tant que ça, cette relance de la crise par nos amis d'un Pirée qui finit par être certain. Eh oui : le référendum, c’est l’arme atomique du démondialisateur déseuropéanisateur radical, dont le vœu le plus cher est que tout l’édifice s’écroule histoire de faire la preuve que l’avenir, c’est chacun chez soi dans ses petites frontières, avec ses petits sous et ses petits T-shirts made in ici.
Et les mêmes qui n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer la démagogie raciste des référendaires suisses anti-minarets (ils avaient raison) n’ont désormais plus de louanges assez caressantes pour célébrer ce magnifique instant démocratique !
Si les peuples prenaient toujours les décisions les plus judicieuses, quelques uns des plus grands drames de l’histoire auraient sans doute été évités. Non, les peuples peuvent prendre de très mauvaises décisions et foncer tête baissée dans les murs qu’ils auraient pourtant eu tout le loisir d’éviter. Et si la Grèce ne veut vraiment pas être sauvée, peut-être est-il temps d’envisager un plan B où elle coule selon son souhait, mais sans nous.

Hugues Serraf

un peu d'humour 1

Zone franche

La dette grecque
ou comment s’en débarrasser

Si la tragédie budgétaire grecque tourne à la farce façon Ionesco, on peut encore s'en tirer. Il suffit juste d'un miracle.

 
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, vieux couple désabusé, lors de l'annonce du nouveau plan d'aide à la Grèce le 17 juin : "Je t'avais bien dit que ça allait encore grossir si on ne faisait rien..." "Mouais, ben même en faisant quelque chose, ça grossit toujours !"
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, vieux couple désabusé, lors de l'annonce du nouveau plan d'aide à la Grèce le 17 juin : "Je t'avais bien dit que ça allait encore grossir si on ne faisait rien..." "Mouais, ben même en faisant quelque chose, ça grossit toujours !" Crédit Fabrizio Bensch / Reuters


Il y a quelque chose de rassurant (mais ça peut aussi être le contraire, c’est selon) à trouver des parallèles entre une situation angoissante de la vie réelle, dont on ne connaît absolument pas l’issue, et une pièce de théâtre ou un roman.
La pièce de théâtre et le roman ont généralement une fin, l’auteur s’est en principe creusé le ciboulot pour l’élaborer avec un minimum de cohérence et, si le travail est de qualité et que des générations de critiques ont déjà noirci des milliers de pages à son sujet, tous les outils d’analyse sont déjà en place.
Prenez cette histoire de dette grecque, par exemple. Eh bien c’est un peu la pièce de Ionesco « Amédée ou Comment s’en débarrasser », où un couple en pleine débâcle existentielle s’inquiète de la présence d’un cadavre dans la chambre du fond.
Un cadavre dans son appartement, c’est déjà casse-pied en soi, surtout si l’on ne sait pas exactement comment il s'est retrouvé là. Faut-il avertir la police, au risque de se retrouver impliqué dans la transformation illégale d’un vivant en trépassé ? Faut-il plutôt faire semblant de rien et continuer de vaquer à ses vaines occupations en évitant d’en parler trop souvent ? Et dans ce cas, lorsqu’on passe l’aspirateur, doit-on en faire simplement le tour ou est-il préférable de le trimbaler à travers la pièce pour faire le ménage à fond ?

Une dette en « progression géométrique » ?

Là où le problème est rendu plus délicat encore, c’est quand ce cadavre de gabarit standard est sujet à un curieux processus de « progression géométrique » et se met à gonfler ― menaçant d’envahir tout l’appartement. Ça rend la vie conjugale encore plus impossible qu’elle ne l’était déjà et les voisins, s’ils remarquent que vous faites pousser des macchabées dans votre F3, risquent de ne pas apprécier.
Déjà que des types qui se font coincer parce qu’ils font pousser trois malheureux pieds de cannabis sur leur balcon peuvent se retrouver en taule, alors un cadavre géant…
Non, il faut trouver une solution. Le corps, il faut s’en débarrasser. D’une manière ou d’une autre.
La dette grecque est elle aussi soumise à ce même processus de dilatation homothétique (logique, c'est un mot du cru). Elle est là, à grossir inexorablement au fond de la cave ; on ne sait pas précisément comment elle a pu s’y retrouver mais si monsieur et madame Standard & Poor's du quatrième et monsieur Moody's du sixième en viennent à soupçonner quoi que ce soit, c'est sûr, la prochaine AG de copropriétaires va être sanglante.
C’est un coup à voir exploser ses charges, ça…
Jusqu’à présent, comme chez Ionesco, le vieux couple franco-allemand s’est à peu près débrouillé pour contenir l'encombrant cadavre budgétaire même s’il a fallu s’y reprendre à plusieurs fois et si ça n’a pas franchement amélioré ses relations maritales. Pire : toujours comme chez Ionesco, il semble qu’il y ait tout de même eu quelques témoins et que ça puisse encore dégénérer.
De fait, tout indique que ça va dégénérer, les Grecs n’étant pas plus en mesure de rembourser leur dette maintenant qu’elle est plus élevée que lorsqu’elle l’était moins et qu’ils n’y arrivaient déjà pas ― si vous voyez ce que je veux dire.
Mais bon, c’est justement là qu’intervient le message d’espoir de Ionesco, qui s'arrange pour faire disparaître le problème que l’on croyait insoluble en le faisant s’envoler miraculeusement, sauvant in extremis le mari des griffes de la police. Un miracle et nous sommes sauvés, quoi ! Oui, un bête petit miracle et la tragédie grecque se transforme en farce franco-roumaine ! Est-ce que ça va suffire à les amadouer, monsieur et madame Standard & Poor's à la prochaine réunion de la copro ?

Hugues Serraf

mercredi 26 octobre 2011

Ces hommes à genoux pour l'honneur

 
" Honneur, admiration et bénédiction pour ces jeunes catholiques qui refusent que le Christ soit insulté


Honneur, admiration et bénédiction pour ces
jeunes catholiques qui refusent que le Christ soit insulté

Depuis quelques semaines, le théâtre de la Ville à Paris présente scandaleusement à ses spectateurs une pièce de Romeo Castellucci mettant en scène un vieillard que son fils nettoie de ses excréments devant un grand portrait de Notre Seigneur Jésus Christ ignoblement badigeonné de ses mêmes excréments.
Ce même portrait est ensuite la cible d’un jet de grenades de la part d’enfants dont le dernier message est « Tu n’es pas mon berger ».
Ces derniers jours, des centaines de jeunes catholiques se sont relayés, priant à genoux sur le trottoir, pour manifester leur indignation de voir ce qui leur est le plus cher, l’honneur de leur Dieu, vandalisé, humilié, bafoué publiquement. Des musulmans se sont même placés à leurs côtés, manifestant leur admiration de voir une foi si chevillée au corps.
La presse, dans son ensemble, crie à la censure et parle  de « fondamentalistes » , terme employé par les évêques de France qui, à quelques exceptions notables près,  se taisent... Pourtant les médias ont relayé avec enthousiasme ces derniers temps le mouvement des « Indignés » : curieusement, les chrétiens n’auraient pas le droit, eux, de s’indigner ? La fameuse  « liberté d’expression » serait-elle dorénavant officiellement réservée aux ennemis de l’Eglise ?
Alors que le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et le directeur du théâtre de la Ville, Emmanuel Demarcy Mota, ont conjointement porté plainte contre les manifestants, ces derniers – tous jeunes pour la plupart – sont plus motivés que jamais. Leur force d’âme, leur détermination et leur foi chevillée au corps sont admirables et porteuses d’espérance. Ils sont l’honneur de notre société ultra-matérialiste, ils sont la petite flamme qui empêchera les Ténèbres de gagner sur la Lumière, ils sont la joie de notre sacerdoce.
La police les a interpellés par cars entiers, parfois menotés. Les autorités n’ont-elles pas peur  de perdre toute crédibilité quand elles acheminent des cars entiers pour arrêter des priants qui se sont affranchis de tout acte de violence ? Faut-il donc que la haine anticléricale qui drape son abjection sous couvert de liberté artistique se trouve si menacée pour fourvoyer l’institution toute entière dans le discrédit ?
Notre Seigneur n’a fait que prêcher en Galilée et en Judée. Il a été giflé, flagellé et crucifié. Les premiers chrétiens continuaient à chanter la gloire de Dieu quand on lançait les fauves dans l’arène pour les exterminer. A leur suite, ces jeunes n’ont fait que défendre leur foi devant des attaques injustifiées. Si d’aventure de tels spectacles avaient ridiculisé Marianne, un rabbin ou même Mahomet, de quel tollé d’indignation la France n’aurait-elle pas été le réceptacle ?
Dans les décennies prochaines, cette rafle de catholiques restera comme l'une des pages les plus honteuses de l'histoire notre belle cité parisienne.
Aussi, pour défendre l’honneur du Christ, serons-nous nombreux samedi 29 octobre (1) pour nous mettre à genoux, sans aucune violence, priant uniquement et manifestant la gloire de Notre Seigneur !
Que sainte Geneviève, patronne de Paris, intercède pour eux et pour nous !
Abbé Régis de Cacqueray, Supérieur du District de France de la FSSPX

(1) Samedi 29 octobre à Paris, 18 H 00, place des Pyramides"

jeudi 20 octobre 2011

"les hommes au milieu des ruines"

 
En lisant des textes de Julius Evola, je ne peux qu'approuver sa pensée,  terriblement d'actualité et apportant de vraies solutions.  En voici quelques extraits:



"Voici un principe qui, aujourd'hui, plus que jamais, devrait posséder une évidence absolue : si un Etat possédait un système politique ou social qui, en théorie, vaudrait comme étant le plus parfait, mais si la substance hu­maine en était tarée, eh bien ! cet Etat descendrait tôt ou tard au niveau des sociétés les plus basses, alors qu'un peuple, une race capable de produire des hommes vrais, des hommes de juste perception et de sûr instinct, atteindrait un niveau élevé de civilisation et se tiendrait debout en face des épreuves les plus calamiteuses, même si son système politique était défectueux et imparfait...

 Ceci définit une direction aussi antibourgeoise qu'anti-prolétarienne, une direction totalement libérée des contaminations démocratiques et des coquecigrues «sociales», parce que con­duisant vers un monde clair, viril, articulé, fait d'hommes et de conducteurs d'hommes. Mépris pour le mythe bourgeois de la «sécurité», de la petite vie standardisée, conformiste, routinière et «moralisée». Mépris pour le lien anodin, propre à tout sys­tème collectiviste et mécaniste et à toutes les idéologies qui accordent à de confuses valeurs «sociales» la primauté sur les valeurs héroïques et spirituelles avec lesquelles doit se définir pour nous, en tout domaine, le type de l'homme vrai, de la personne absolue...


la grande illusion de nos jours est que démocratie et libéralisme soient l'antithèse du communisme et qu'ils aient le pouvoir d'endiguer la marée des forces d'en bas, de ce qui, dans le jargon des syndicats, s'appelle le mouvement «progressiste»...

On doit, surtout, être conscient de ceci : à savoir que l'on ne pactise pas avec la subversion, qu'aujourd'hui faire des concessions signifie se condamner à être totalement englouti demain. Donc, intransigeance de l'idée et promptitude à se porter en avant avec des forces pures, quand le juste moment sera arrivé...

En un certain sens, pour nous, l'américanisme est plus dangereux que le communisme : de par son être, il est une sorte de cheval de Troie. Lorsque l'assaut contre les valeurs permanentes de la tradition européenne s'effectue sous la forme, directe et nue, propre à l'idéologie bolchevique et au stalinisme, des réactions se réveillent et certaines lignes de résistance, bien que faibles, peuvent être maintenues. Les choses se présentent autrement lorsque le même mal agit de manière plus subtile et que les transformations adviennent insensiblement sur le plan des usages, des mœurs et de la conception générale de la vie, comme c'est le cas avec l'américanisme. En subissant de cœur léger l'influence de ce dernier, sous le signe de la démocratie, l'Europe se prédispose déjà à l'ultime abdication, à tel point qu'il pourra même arriver que ne soit nullement nécessaire une catastrophe militaire, mais que, par voie «progressive», on en arrive, après une suprême crise sociale, plus ou moins au même point. Redisons-le de nouveau : on ne s'arrête pas à mi-chemin. Le voulant ou non, l'américanisme travaille pour son ennemi apparent, pour le collectivisme...

Voici ce que nous devons affirmer : que tout ce qui est économique et intérêt économique, en tant que pure et simple satis­faction de besoins physiques, a eu, a et aura toujours une fonction subordonnée chez une humanité normale ; qu'au-delà de cette sphère doit se différencier un ordre de valeurs su­périeures, politiques, spirituelles et héroïques, un ordre, qui — ainsi que nous l'avons déjà dit — ne connaît, et pas même n'admet, de «prolétaires» ou de «capitalistes», et en fonction duquel, doivent être seulement définies les choses pour les­quelles il vaut de vivre et de mourir, doit s'établir une vraie hiérarchie, doivent se différencier de nouvelles dignités et, au sommet, doit trôner une fonction supérieure de comman­dement...

l'idée corporative peut être de nouveau une des bases de la reconstruction : corporatisme, non tellement comme système général de composition d'Etat, et presque bureaucratique, qui maintienne l'idée délétère dé fronts opposés, mais bien comme l'exigence qu'à l'intérieur même de l'entreprise soit restaurée cette unité, cette solidarité de forces différenciées, que la pré­varication capitaliste (avec l'apparition des substrats de type parasitaire, que sont le spéculateur et le capitaliste-financier), d'une part, et l'agitation marxiste, d'autre part, ont lésées et brisées...   

 Considérons un dernier point : celui des rapports avec la religion dominante. Il n'est pas douteux qu'un facteur «religieux» est nécessaire comme arrière-fond pour une vraie conception hé­roïque de la vie, telle qu'elle doit être essentielle pour notre front. Il importe de percevoir en soi-même l'évidence qu'au-delà de cette vie terrestre existe une vie plus haute, car seul celui qui le perçoit, possède une force infrangible et inébranlable, et lui seul sera capable d'un élan absolu alors que, si fait défaut une telle sensation, défier la mort et ne tenir nul compte de sa propre vie n'est possible qu'en des moments sporadiques d'exaltation ou lors du déchaînement de forces irrationnelles : il n'y a pas de discipline qui puisse se justifier chez l'individu, avec une signification supérieure et autonome. Mais cette spiritualité, qui doit être vivante parmi les nôtres, n'a pas besoin de formulations dogmatiques obligatoires, ni d'une confession religieuse donnée. Quoi qu'il en soit, le style de vie qu'il sied d'en tirer n'est pas celui du moralisme catholique, lequel ne vise, tout au plus, qu'à un «vertuisme» domestiqué de l'animal humain. Politiquement, cette spiritualité ne peut pas ne pas nourrir la plus grande défiance à l'égard de tout ce qui ressemble à l'humanitarisme, à l'égalitarisme, au principe de l'amour, qui font partie intégrante de la conception chrétienne, en lieu et place de l'honneur et de la justice. Certes, si le catholicisme était capable de faire sienne la ligne d'une haute ascèse et, précisément sur cette base, presque à la manière d'une renaissance de l'esprit qui présida au meilleur Moyen Age avec ses croisades, s'il était capable de faire de la foi l'âme d'un bloc armé de forces, presque à la manière d'un nouvel Ordre Templier, compact et inexorable contre les courants du chaos, de l'abdication, de la subversion et du matérialisme pratique du monde moderne - certes ! en un tel cas, et même dans le cas où il ne s'en tiendrait fermement, comme minimum, qu'aux positions du Syllabus, il ne pourrait exister, pour notre choix, un seul instant de doute. Mais, au train où vont les choses, c'est-à-dire vu le niveau médiocre et, au fond, bourgeois et paroissial auquel est aujourd'hui pratique-ment descendu tout ce qui est religion confessionnelle, et vu la régression moderniste, avec la croissante «ouverture à gauche» de l'Eglise post-conciliaire de la «mise à jour», à l'usage de nos hommes pourra suffire la pure référence à l'esprit, en tant qu'évidence d'une réalité transcendante à invoquer pour greffer en nos forces une autre force, pour pressentir que notre lutte n'est pas seulement une lutte politique, et pour attirer une invisible consécration sur un nouveau monde d'hommes et de chefs d'hommes.
Telles sont quelques-unes des orientations essentielles pour la bataille à mener, essentiellement écrites à l'usage de la jeunesse, afin qu'elle reprenne le flambeau et le mot d'ordre, des mains de qui n'est pas tombé, en tirant leçon des erreurs du passé, en sachant bien discriminer et revoir tout ce qu'elle a ressenti et qu'elle ressent encore, aujourd'hui, de situations contingentes.
 L'essentiel est de ne point descendre au niveau des adversaires ; de ne pas se réduire à agiter de simples consignes ; de ne pas insister outre mesure sur ce qui, étant d'hier, même s'il est digne d'être remémoré, ne possède pas une valeur actuelle et impersonnelle d'idée-force ; de ne pas céder aux suggestions du faux réalisme politicien, tare de tous les «partis»."
                   

Je lui suggèrerais seulement de considérer la tradition catholique comme un ferment actif de nouveaux hommes et femmes intransigeants et capables de prendre ce flambeau tant souhaité vers une ère nouvelle d'héroisme et de sainteté ( mot que je lui reproche de ne pas utiliser!). Acceptons aussi la faiblesse humaine, non pas en tant que facteur démissionaire, mais pour garder en tout une humilité salutaire dans une vraie confiance en la divine Providence.

lundi 17 octobre 2011

C'est po juste!




Il y a de quoi halluciner en lisant les critiques à droite à gauche...
"C'est sans doute la demie la plus vilaine de l'Histoire du rugby mondial,"
«France give final insult» (la France insulte la finale...non mais, ils se prennent pour qui ces salauds!)
«Les Français étaient faibles et le Poireau a perdu ce match de la pire des façons»
"«La France était pauvre et va se faire écraser en finale".
Bon j'ai pas le temps de lire toute la presse, mais ils sont quand meme tranquilles, il est où le bel esprit gentleman du rugby, ça se footballise! Une victoire c'est une victoire, et ne pas laisser passer de points devant une équipe si determinée, si construite, si formidable qui rate des penalités aussi importantes que la dernière...c'est quand meme fort! On n'a plus qu'à souhaiter que les Kiwis se fassent humilier par ces "petits" Français, qui ont peut-etre joué molo pour se réserver contre les betes maoris!!
Allez, je me lance au risque de paraitre ridicule (de toute manière ça ne tue pas), et je pronostique une victoire française 26-20 pour samedi prochain. Si, si, je l'ai revée...

Bon c'etait qu'un reve...il n'empeche que la France n'a pas démérité et meme on pourrait dire que si elle a effectivement perdu le match dans une sorte d'aexequo inegal (1 essai et 1 coup de pied des 2 cotés), elle a gagné le jeu. Et ne soyons pas de triste sir, sachons apprécier les rares belles choses qui nous font encore vibrer au nom de la France!