samedi 30 mars 2013

Un samedi saint...



La semaine sainte se termine, ce Samedi Saint plein d'attente de la bienheureuse résurrection du Christ est propice à une réflexion sur ces derniers jours qui, chaque année renouvelée, ne cessent d'apporter toujours plus de lumière à la compréhension du monde.
Dimanche des Rameaux, en lisant la passion selon saint Matthieu, me vint à l'esprit une nouvelle appréhension des rapports entre Juifs et catholiques, entre l'ancien et le nouveau testament, l'ancienne et la nouvelle alliance.
Cet évangile devrait être censuré tant il est explicite sur le sens de l'histoire moderne qui prend sa source exactement là.
Le Christ est tiré de sa veillée agonisante du monts des oliviers pour être traîné chez Anne puis chez Caïphe pour la première parodie de procès de l'histoire, un procès inique qu'on retrouvera étrangement avec celui de sainte Jeanne d'Arc.
Devant le grand-prêtre, Jésus dit peu de chose, mais chaque parole est chargée d'un sens historique qui va sceller de diaboliques aveuglements.
Après de vains faux témoignages, un vrai témoignage ébranle toute la synagogue et va signer l'arrêt de mort définitive de Jésus : "cette homme a dit : "Je peux détruire le temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours." Caïphe a peur; tout à coup il comprend.  Il connaît la sainte Ecriture, il connaît le sens mystique du temple de Jérusalem, il comprend soudain que le Messie est bien là devant ses yeux et il lui demande de le confirmer : "Au nom du Dieu vivant, je t'adjure de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu", et Le Christ de répondre : "oui, tu l'as dit. ..."
Toute l'histoire dramatique du peuple juif se joue à ce moment précis.
Jésus affirme qu'Il va détruire le temple, c'est-à-dire qu'il va abolir la religion juive, que celle-ci n'existera plus en vérité, mais que par sa résurrection il fondera son Eglise, l'Eglise catholique.
Nous avons là toute la vanité de l'expression " judéo-christianisme". Le christianisme a pris son essence dans le Christ lui-même et uniquement dans Lui, il est alors extrêmement faux de dire que les origines chrétiennes se trouvent dans le judaïsme et que condamner le judaïsme en tant que catholique serait se renier soi-même.
Lorsque le Christ rendit l'âme, le voile du temple se déchira en deux de haut en bas (c'est important cette précision, car un homme l'aurait déchiré de bas en haut) et un tremblement de terre le fit s'ébranler sur ses fondations. Là encore, Dieu a voulu nous enseigner avec force que l'ancienne alliance était désormais révolue. Les révélations d'Anne-Catherine Emmerich racontent qu'Anne, un des grands-prêtres, à la suite de cet évènement perdit la raison et erra dans le désert. Il avait compris mais avait refusé de l'admettre.
Toute l'histoire du judaïsme va alors se bâtir sur une éternelle victimisation envers les chrétiens et ils ne trouveront rien de mieux que d'inventer ce terme "judéo-chrétien" pour imposer par une sorte de paternité bafouée une incessante subjugation des esprits.
Ainsi depuis ce moment on peut dire qu'une guerre à mort va se livrer entre les juifs qui ne reconnurent pas le Christ et toute la chrétienté. Il faut réellement regarder l'histoire de ces deux derniers millénaires à la lumière de ce combat et on comprend comment on en arrive aujourd'hui à une telle dérive de l'Occident chrétien.
Mon propos n'est pas de citer toutes les étapes qui pendant 2000 ans nous conduisirent à une telle chute, mais bien de pointer du doigt cette grave erreur de l'idée du judeo-christianisme qui fait que bon nombre de catholiques se laissent aveugler par une fausse culpabilité et un devoir de dialogue ...unilatéral... avec les autorités juives. Dialogue qui n'a pas d'autre but que l'anihilation pure et simple du dogme catholique et de la Vérité intrinsèque qu'il véhicule.
Les Juifs exigent la reconnaissance de l'élection permanente de leur peuple par Dieu, c'est assez éloquent et on peut dire que le dernier concile fut fait dans ce but précis. Asservir la hiérarchie de l'Eglise catholique étant le seul moyen de devenir libre. C'est dire à quel point ils ont franchi, lentement mais sûrement, tous les obstacles qui leur permettront d'aboutir à ce qu'ils considèrent comme un "manquement" de la part de Dieu, c'est-à-dire au pouvoir sur le monde : le nouvel ordre mondial.
A contrario, on peut aussi comprendre que mettre en échec le plan du NOM, c'est tout simplement être profondément chrétien, et uniquement catholique. Il n'y a pas d'autre solution. Seule la conversion personnelle, seule donc la lutte personnelle pour obtenir la Foi, pourra nous sortir de l'impasse dans laquelle nous vivons. C'est limpide, mais beaucoup trop pour l'homme moderne qui préfère les méandres de  philosophies et d'idéologies nouvelles par opposition à une chrétienté qu'il accuse, parce qu'il n'a pas pris le temps, un samedi saint, de méditer les récits de la Passion du Christ.




mercredi 27 mars 2013

Quelques réflexions sur l'usage de la manifestation

Même si c'est la guerre médiatique des chiffres, des violences-pas violence sur femmes et enfants qu'on a jeté dans la mêlée dans une manifestation "pacifique", un réactionnaire ne devrait pas se trouver dans ce genre de cloaque visqueux d'embrigadement.
Le droit à manifester est issu d'une déclaration pourrie à la base, celle des droits de l'homme. Comment peut-on user d'un droit qui forcément vous aliénera à cette stupide démocratie et vous privera forcément de votre liberté?
Nous étions un million à manifester pour l'école libre...qu'avons-nous gagné? une école libre d'être payante mais soumise à l'Etat.
Le droit de grève qui ne cesse de plomber l'économie, le droit d'asile qui aboutit à notre submersion etc...
Par ailleurs la manifestation est dans son essence une revendication violente et guerrière. Croire qu'elle puisse être pacifique et donc d'y mêler de jeunes enfants fait preuve d'une grave naïveté qui frôle à l'imbécilité.
Concernant cette manifestation-là il y a eu 2 points sur lesquels on a tout perdu ou sur lesquels ils ont tout gagné:
-1- on a voulu défendre l'enfance des autres en sacrifiant l'innocence de nos propres enfants, mais de ce point j'en ai dejà parlé dans un autre texte;
-2- autrefois, le mot "homosexuel" était évité par pudeur, car c'est une anomalie de la nature, une indescence, mais ils ont gagné à le galvauder, le vulgariser, et faire que partout l'idée même d'homosexualité devienne habituelle. Ainsi en motivant le combat contre le mariage homo, ils ont combattu l'homophobie. Qu'importe pour eux mariage ou pas mariage, ils veulent que les homosexuels soient un état normal, un état défendable et ils ont d'ors et déjà gagné.

User de la manifestation démocratique et républicaine, c'est un combat perdu d'avance et/ou une promesse de compromission quand il ne devrait y avoir aucune discussion.


jeudi 14 mars 2013

Le doux pape François

La basilique de Saint François d'Assise détruite après les réunions oeucuméniques sacrilèges...tout un symbole!
 
 
 
 
 
 
 
 
 « Jean Paul II l’a créé cardinal lors de la dernière fournée de nominations, en février 2001. Et là aussi Bergoglio s’est distingué par son style, par rapport à tant de ses collègues qui ont fêté l’événement. Des centaines d’Argentins s’employèrent à récolter des fonds et des billets d’avion pour Rome afin de rendre hommage au nouveau cardinal, mais lui les arrêta. Il les obligea à rester dans leur patrie et ordonna de distribuer l’argent aux pauvres. À Rome, il fêta l’événement quasiment tout seul, avec une austérité digne du Carême.
 
« C’est parce qu’il vit ainsi depuis toujours. Depuis qu’il est archevêque de la capitale argentine, le luxueux évêché adjacent à la cathédrale est resté vide. Il habite un appartement proche, qu’il partage avec un autre évêque âgé et malade. Le soir il fait la cuisine lui-même, pour tous les deux. Il roule peu en auto. Il circule en autobus revêtu de sa soutane de simple prêtre."

Il a pris le nom du poverello d'Assise, celui qui reçut les stigmates et entendit le divin Crucifié lui dire: « Va, François et répare mon Eglise ».

Prions et offrons nos derniers sacrifices de carême pour ce nouveau Pape à qui est confiée une si lourde et si belle tâche.