mercredi 26 octobre 2011

Ces hommes à genoux pour l'honneur

 
" Honneur, admiration et bénédiction pour ces jeunes catholiques qui refusent que le Christ soit insulté


Honneur, admiration et bénédiction pour ces
jeunes catholiques qui refusent que le Christ soit insulté

Depuis quelques semaines, le théâtre de la Ville à Paris présente scandaleusement à ses spectateurs une pièce de Romeo Castellucci mettant en scène un vieillard que son fils nettoie de ses excréments devant un grand portrait de Notre Seigneur Jésus Christ ignoblement badigeonné de ses mêmes excréments.
Ce même portrait est ensuite la cible d’un jet de grenades de la part d’enfants dont le dernier message est « Tu n’es pas mon berger ».
Ces derniers jours, des centaines de jeunes catholiques se sont relayés, priant à genoux sur le trottoir, pour manifester leur indignation de voir ce qui leur est le plus cher, l’honneur de leur Dieu, vandalisé, humilié, bafoué publiquement. Des musulmans se sont même placés à leurs côtés, manifestant leur admiration de voir une foi si chevillée au corps.
La presse, dans son ensemble, crie à la censure et parle  de « fondamentalistes » , terme employé par les évêques de France qui, à quelques exceptions notables près,  se taisent... Pourtant les médias ont relayé avec enthousiasme ces derniers temps le mouvement des « Indignés » : curieusement, les chrétiens n’auraient pas le droit, eux, de s’indigner ? La fameuse  « liberté d’expression » serait-elle dorénavant officiellement réservée aux ennemis de l’Eglise ?
Alors que le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et le directeur du théâtre de la Ville, Emmanuel Demarcy Mota, ont conjointement porté plainte contre les manifestants, ces derniers – tous jeunes pour la plupart – sont plus motivés que jamais. Leur force d’âme, leur détermination et leur foi chevillée au corps sont admirables et porteuses d’espérance. Ils sont l’honneur de notre société ultra-matérialiste, ils sont la petite flamme qui empêchera les Ténèbres de gagner sur la Lumière, ils sont la joie de notre sacerdoce.
La police les a interpellés par cars entiers, parfois menotés. Les autorités n’ont-elles pas peur  de perdre toute crédibilité quand elles acheminent des cars entiers pour arrêter des priants qui se sont affranchis de tout acte de violence ? Faut-il donc que la haine anticléricale qui drape son abjection sous couvert de liberté artistique se trouve si menacée pour fourvoyer l’institution toute entière dans le discrédit ?
Notre Seigneur n’a fait que prêcher en Galilée et en Judée. Il a été giflé, flagellé et crucifié. Les premiers chrétiens continuaient à chanter la gloire de Dieu quand on lançait les fauves dans l’arène pour les exterminer. A leur suite, ces jeunes n’ont fait que défendre leur foi devant des attaques injustifiées. Si d’aventure de tels spectacles avaient ridiculisé Marianne, un rabbin ou même Mahomet, de quel tollé d’indignation la France n’aurait-elle pas été le réceptacle ?
Dans les décennies prochaines, cette rafle de catholiques restera comme l'une des pages les plus honteuses de l'histoire notre belle cité parisienne.
Aussi, pour défendre l’honneur du Christ, serons-nous nombreux samedi 29 octobre (1) pour nous mettre à genoux, sans aucune violence, priant uniquement et manifestant la gloire de Notre Seigneur !
Que sainte Geneviève, patronne de Paris, intercède pour eux et pour nous !
Abbé Régis de Cacqueray, Supérieur du District de France de la FSSPX

(1) Samedi 29 octobre à Paris, 18 H 00, place des Pyramides"

jeudi 20 octobre 2011

"les hommes au milieu des ruines"

 
En lisant des textes de Julius Evola, je ne peux qu'approuver sa pensée,  terriblement d'actualité et apportant de vraies solutions.  En voici quelques extraits:



"Voici un principe qui, aujourd'hui, plus que jamais, devrait posséder une évidence absolue : si un Etat possédait un système politique ou social qui, en théorie, vaudrait comme étant le plus parfait, mais si la substance hu­maine en était tarée, eh bien ! cet Etat descendrait tôt ou tard au niveau des sociétés les plus basses, alors qu'un peuple, une race capable de produire des hommes vrais, des hommes de juste perception et de sûr instinct, atteindrait un niveau élevé de civilisation et se tiendrait debout en face des épreuves les plus calamiteuses, même si son système politique était défectueux et imparfait...

 Ceci définit une direction aussi antibourgeoise qu'anti-prolétarienne, une direction totalement libérée des contaminations démocratiques et des coquecigrues «sociales», parce que con­duisant vers un monde clair, viril, articulé, fait d'hommes et de conducteurs d'hommes. Mépris pour le mythe bourgeois de la «sécurité», de la petite vie standardisée, conformiste, routinière et «moralisée». Mépris pour le lien anodin, propre à tout sys­tème collectiviste et mécaniste et à toutes les idéologies qui accordent à de confuses valeurs «sociales» la primauté sur les valeurs héroïques et spirituelles avec lesquelles doit se définir pour nous, en tout domaine, le type de l'homme vrai, de la personne absolue...


la grande illusion de nos jours est que démocratie et libéralisme soient l'antithèse du communisme et qu'ils aient le pouvoir d'endiguer la marée des forces d'en bas, de ce qui, dans le jargon des syndicats, s'appelle le mouvement «progressiste»...

On doit, surtout, être conscient de ceci : à savoir que l'on ne pactise pas avec la subversion, qu'aujourd'hui faire des concessions signifie se condamner à être totalement englouti demain. Donc, intransigeance de l'idée et promptitude à se porter en avant avec des forces pures, quand le juste moment sera arrivé...

En un certain sens, pour nous, l'américanisme est plus dangereux que le communisme : de par son être, il est une sorte de cheval de Troie. Lorsque l'assaut contre les valeurs permanentes de la tradition européenne s'effectue sous la forme, directe et nue, propre à l'idéologie bolchevique et au stalinisme, des réactions se réveillent et certaines lignes de résistance, bien que faibles, peuvent être maintenues. Les choses se présentent autrement lorsque le même mal agit de manière plus subtile et que les transformations adviennent insensiblement sur le plan des usages, des mœurs et de la conception générale de la vie, comme c'est le cas avec l'américanisme. En subissant de cœur léger l'influence de ce dernier, sous le signe de la démocratie, l'Europe se prédispose déjà à l'ultime abdication, à tel point qu'il pourra même arriver que ne soit nullement nécessaire une catastrophe militaire, mais que, par voie «progressive», on en arrive, après une suprême crise sociale, plus ou moins au même point. Redisons-le de nouveau : on ne s'arrête pas à mi-chemin. Le voulant ou non, l'américanisme travaille pour son ennemi apparent, pour le collectivisme...

Voici ce que nous devons affirmer : que tout ce qui est économique et intérêt économique, en tant que pure et simple satis­faction de besoins physiques, a eu, a et aura toujours une fonction subordonnée chez une humanité normale ; qu'au-delà de cette sphère doit se différencier un ordre de valeurs su­périeures, politiques, spirituelles et héroïques, un ordre, qui — ainsi que nous l'avons déjà dit — ne connaît, et pas même n'admet, de «prolétaires» ou de «capitalistes», et en fonction duquel, doivent être seulement définies les choses pour les­quelles il vaut de vivre et de mourir, doit s'établir une vraie hiérarchie, doivent se différencier de nouvelles dignités et, au sommet, doit trôner une fonction supérieure de comman­dement...

l'idée corporative peut être de nouveau une des bases de la reconstruction : corporatisme, non tellement comme système général de composition d'Etat, et presque bureaucratique, qui maintienne l'idée délétère dé fronts opposés, mais bien comme l'exigence qu'à l'intérieur même de l'entreprise soit restaurée cette unité, cette solidarité de forces différenciées, que la pré­varication capitaliste (avec l'apparition des substrats de type parasitaire, que sont le spéculateur et le capitaliste-financier), d'une part, et l'agitation marxiste, d'autre part, ont lésées et brisées...   

 Considérons un dernier point : celui des rapports avec la religion dominante. Il n'est pas douteux qu'un facteur «religieux» est nécessaire comme arrière-fond pour une vraie conception hé­roïque de la vie, telle qu'elle doit être essentielle pour notre front. Il importe de percevoir en soi-même l'évidence qu'au-delà de cette vie terrestre existe une vie plus haute, car seul celui qui le perçoit, possède une force infrangible et inébranlable, et lui seul sera capable d'un élan absolu alors que, si fait défaut une telle sensation, défier la mort et ne tenir nul compte de sa propre vie n'est possible qu'en des moments sporadiques d'exaltation ou lors du déchaînement de forces irrationnelles : il n'y a pas de discipline qui puisse se justifier chez l'individu, avec une signification supérieure et autonome. Mais cette spiritualité, qui doit être vivante parmi les nôtres, n'a pas besoin de formulations dogmatiques obligatoires, ni d'une confession religieuse donnée. Quoi qu'il en soit, le style de vie qu'il sied d'en tirer n'est pas celui du moralisme catholique, lequel ne vise, tout au plus, qu'à un «vertuisme» domestiqué de l'animal humain. Politiquement, cette spiritualité ne peut pas ne pas nourrir la plus grande défiance à l'égard de tout ce qui ressemble à l'humanitarisme, à l'égalitarisme, au principe de l'amour, qui font partie intégrante de la conception chrétienne, en lieu et place de l'honneur et de la justice. Certes, si le catholicisme était capable de faire sienne la ligne d'une haute ascèse et, précisément sur cette base, presque à la manière d'une renaissance de l'esprit qui présida au meilleur Moyen Age avec ses croisades, s'il était capable de faire de la foi l'âme d'un bloc armé de forces, presque à la manière d'un nouvel Ordre Templier, compact et inexorable contre les courants du chaos, de l'abdication, de la subversion et du matérialisme pratique du monde moderne - certes ! en un tel cas, et même dans le cas où il ne s'en tiendrait fermement, comme minimum, qu'aux positions du Syllabus, il ne pourrait exister, pour notre choix, un seul instant de doute. Mais, au train où vont les choses, c'est-à-dire vu le niveau médiocre et, au fond, bourgeois et paroissial auquel est aujourd'hui pratique-ment descendu tout ce qui est religion confessionnelle, et vu la régression moderniste, avec la croissante «ouverture à gauche» de l'Eglise post-conciliaire de la «mise à jour», à l'usage de nos hommes pourra suffire la pure référence à l'esprit, en tant qu'évidence d'une réalité transcendante à invoquer pour greffer en nos forces une autre force, pour pressentir que notre lutte n'est pas seulement une lutte politique, et pour attirer une invisible consécration sur un nouveau monde d'hommes et de chefs d'hommes.
Telles sont quelques-unes des orientations essentielles pour la bataille à mener, essentiellement écrites à l'usage de la jeunesse, afin qu'elle reprenne le flambeau et le mot d'ordre, des mains de qui n'est pas tombé, en tirant leçon des erreurs du passé, en sachant bien discriminer et revoir tout ce qu'elle a ressenti et qu'elle ressent encore, aujourd'hui, de situations contingentes.
 L'essentiel est de ne point descendre au niveau des adversaires ; de ne pas se réduire à agiter de simples consignes ; de ne pas insister outre mesure sur ce qui, étant d'hier, même s'il est digne d'être remémoré, ne possède pas une valeur actuelle et impersonnelle d'idée-force ; de ne pas céder aux suggestions du faux réalisme politicien, tare de tous les «partis»."
                   

Je lui suggèrerais seulement de considérer la tradition catholique comme un ferment actif de nouveaux hommes et femmes intransigeants et capables de prendre ce flambeau tant souhaité vers une ère nouvelle d'héroisme et de sainteté ( mot que je lui reproche de ne pas utiliser!). Acceptons aussi la faiblesse humaine, non pas en tant que facteur démissionaire, mais pour garder en tout une humilité salutaire dans une vraie confiance en la divine Providence.

lundi 17 octobre 2011

C'est po juste!




Il y a de quoi halluciner en lisant les critiques à droite à gauche...
"C'est sans doute la demie la plus vilaine de l'Histoire du rugby mondial,"
«France give final insult» (la France insulte la finale...non mais, ils se prennent pour qui ces salauds!)
«Les Français étaient faibles et le Poireau a perdu ce match de la pire des façons»
"«La France était pauvre et va se faire écraser en finale".
Bon j'ai pas le temps de lire toute la presse, mais ils sont quand meme tranquilles, il est où le bel esprit gentleman du rugby, ça se footballise! Une victoire c'est une victoire, et ne pas laisser passer de points devant une équipe si determinée, si construite, si formidable qui rate des penalités aussi importantes que la dernière...c'est quand meme fort! On n'a plus qu'à souhaiter que les Kiwis se fassent humilier par ces "petits" Français, qui ont peut-etre joué molo pour se réserver contre les betes maoris!!
Allez, je me lance au risque de paraitre ridicule (de toute manière ça ne tue pas), et je pronostique une victoire française 26-20 pour samedi prochain. Si, si, je l'ai revée...

Bon c'etait qu'un reve...il n'empeche que la France n'a pas démérité et meme on pourrait dire que si elle a effectivement perdu le match dans une sorte d'aexequo inegal (1 essai et 1 coup de pied des 2 cotés), elle a gagné le jeu. Et ne soyons pas de triste sir, sachons apprécier les rares belles choses qui nous font encore vibrer au nom de la France!

mardi 11 octobre 2011

Arpège et virtuosité

 Peut-etre une des preuve de l'existence de Dieu?
La musique sera toujours là pour nous rappeler que la vie est belle.

lundi 10 octobre 2011

Les larmes de Marie

L'époque que que nous vivons est formidable dans son égoisme, son inconséquence et son incohérence.


Quand partout se lèvent des visionnaires tardifs, des réacs fachés que notre civilisation périclite, des idolatres de nouveaux héros qui ont beau jeu d'élever la voix quand les dés sont jetés, alors que tout est mis en place pour une nouvelle hère de soumission, quand se réveillent des paniqués du "grand remplacement", de la grande crise financière annonciatrice d'une guerre mondiale et des faits divers ubuesques par la profondeur de la connerie humaine et de ses atrocités inédites, quand dorment encore une majorité de citoyens disciplinés, un évènement d'une importance capitale reste, lui, sans écho, sans protestation ni offuscation, comme étranger à tout et pourtant "accessoire" essentiel par sa résonnance historique et spirituelle :
une réunion.
Cette réunion aura lieu à Assise le 27 octobre prochain. A la demande de notre très saint père le pape, Benoit XVI, lieutenant du Christ sur terre et successeur de l'Apotre St Pierre, tous les chefs des différentes religions vont se réunir ensemble pour prier (ou pour prier ensemble...tournure de syntaxe pour se donner bonne conscience) pour la paix dans le monde. Mais pour quelle paix va-t-on prier? comment le chef de l'Eglise catholique peut-il, en conscience, vouloir la paix en dehors de Notre-Seigneur Jésus-Christ? comment peut-il s'abaisser et humilier ainsi le Père Tout-Puissant, Créateur et  Maitre de toutes choses en le considérant égale dans la prière que les faux dieux d'autres religions qui ne peuvent qu'etre issus de Satan, puisqu'au dehors de la Vérité? Jésus-Christ s'est abaissé jusqu'à l'homme pécheur pour le relever, lui montrer la Voie et le conduire vers la lumière de la Vérité. S'est-Il assis à coté des paiens juste pour prier? s'est-Il tu devant les manifestations d'idolatrie? a-t-Il seulement laissé son temple etre profané par des vendeurs sans scrupule ? Non, rien de tout cela, Il a meme usé d'une sainte colère pour nous montrer qu'on ne se moque pas de Dieu, que dans ce domaine il n'y a pas de tergiversation possible.
Faut-il rappeler ses enseignements? :
-"allez et enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du St-Esprit",  Ascension de Notre-Seigneur
-"tu adoreras le Seigneur ton Dieu et tu ne rendras de culte qu'à Lui-seul", 1er commandement de Dieu
-"Nul ne va au Père sans passer par Moi,"Jn, 14, 6
-" Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et qui après cela ne peuvent rien de plus(...) craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne,"Lc 12 4-5.
Cette réunion funeste aura pour conséquence d'apporter toujours plus de relativisme dans l'esprit des gens. Renouvelée chaque année, on n'y fait meme plus attention, elle ne touche plus les athées qui ne voient là aucun sujet d'inquiétude sur la liberté de ne pas croire qu'on leur concède ni meme les hérétiques confortés par une amitié nouvelle leur donnant des ailes dans le prosélytisme, mais elle répond parfaitement aux idéaux maçonniques sur la liberté religieuse.
Faut-il le rappeler? tout le mal qui s'abat sur le monde n'est que le résultat de notre impiété, de notre rejet ou incroyance. Point n'est-il de savoir si on a besoin de religion ou pas, mais de connaitre la Vérité et de rendre à Dieu ce qui lui est du: amour, prière, sacrifice, et apostolat.

Il y a une grande culpabilité en France, après tout ce qu'on a reçu, d'avoir renier notre religion fondatrice. Il y a grande culpabilité dans l'Eglise d'avoir à son tour remis en question la Verité. Combien parmi tous ces gens qui se veulent réacs à la grande braderie de notre civilisation, ne croient plus à rien, refusent meme d'entendre parler de Dieu et considèrent ceux qui en parlent comme des illuminés, des fous comme le Christ lors de son procès devant le grand pretre Anne, des haineux, des hommes à abattre comme le Christ qui fut flagellé, les tournent en dérision comme le Christ avec le manteau rouge et la couronne d'épine, les trainent dans la boue comme la Christ sur le chemin de la Croix et en quelques sortes les mettent à mort en les empechant de parler comme le Christ sur la Croix.
Comme Pilate, ils posent la question :"qu'est-ce que la vérité?", mais ne veulent pas entendre la réponse et retournent à leurs préoccupations matérielles.
Qu'est-il besoin de sauver une race, un pays, une culture, un systeme, un confort si tout est fait hors du regard de Dieu?
Ils veulent sauver la race blanche et craignent le grand remplacement, mais trafiquent la nature donnée par le Seigneur pour empecher la vie...
Ils veulent une culture française, mais applaudissent la laicité...
Ils veulent un pays solide et juste, mais acclament une gouvernance judéo-maçonnique...
Souvenons-nous  de la Vierge Marie à la Salette, en pleurs:
"Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forçée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je me puis le MAINTENIR.
Depuis le temps que je souffre pour vous!
Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse, pour vous autres, vous n'en faites pas cas. Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j'ai prise pour vous."

mardi 4 octobre 2011

Brulot

Quand on mène le monde en bateau, il faut que le capitaine veille à ne pas sombrer avec l'équipage quand il commence à jouer à l'apprenti-sorcier.
Notre triste époque n'a plus qu'une valeur, celle de l'argent. Bien sur, diriez-vous on le savez déjà, mais ce qu'on ne soupçonne pas, du moins ce que je ne pouvais soupçonner avec un minimum d'honneteté et en envisageant les pires requins, c'est que "nos heures les plus sombres de l'histoire" furent pour certains les plus belles. Et n'allez pas chercher chez les bourreaux des victimes, mais chez les victimes elles-memes qui n'eurent de cesse que de créer une victimisation factice afin d'arriver à leur fin: etre maitre du monde par un enrichissement faramineux. Le négationniste sera considéré comme un crime pour protéger ces magouilles, au détriment des plus élémentaires libertés d'expression: la fin justifie les moyens, n'est-ce pas?

lundi 3 octobre 2011

Amoyquechault - 1

Sous-estimer le génie du capitalisme est sans doute la faute la plus lourde et la plus rédhibitoire de presque tous ses contempteurs, des plus brillants aux plus folkloriques, de Marx aux chevelus d’Alternative libertaire.
Ainsi aujourd’hui, l’instrumentalisation du « féminisme » à des fins de prorogation et d’accélération de la logique capitalo-libérale est, à ce titre, un exemple particulièrement frappant d’un extraordinaire coup stratégique que les gauchistes de tous poils ne peuvent nullement dénoncer ou combattre car, avec leur vision niaise et complexée de la femme et de sa prétendue « libération »,  il leur est tout simplement impossible de seulement le « penser ».
 
Des yuppies aux yuppettes
 
Alors que l’accumulation d’échecs, de spoliations, de faillites, d’impasses, de dépressions et d’escroqueries commençait à fissure le bel édifice libéral dans l’esprit des hommes même les mieux intentionnés à son égard, alors que l’oppression totalitaire de l’esclavage salarié commençait à apparaître au grand jour et que des remises en cause de « l’idéologie du travail » naissaient un peu partout, le système a trouvé un nouveau souffle en jouant la carte de la « féminisation », flattant jusqu’à la nausée les prurits de « reconnaissance sociale » et de « réussite professionnelle » d’un sexe aigri et revanchard qui, pour être resté trop longtemps à son goût un vestige de la civilisation traditionnelle, s’estimait honteusement floué des fruits mirifiques et des gloires matérielles et egotiques offertes par le Marché triomphant.
Ce que les hommes rechignaient désormais à faire, les femmes l’accompliraient avec efficacité et enthousiasme, à moindre coût qui plus est, dans l’espoir carnassier de promotions futures.
On plaça donc des femmes à tous les postes  « d’encadrement de proximité », de chefs de bureau ou d’équipe, de sous-officiers en tous genres, où leur dévouement zélé et leur hargneuse détermination firent merveille.
Impeccables gardes-chiourmes de leur nouveau statut, on put compter sur elles pour imposer une discipline mécanique et étriquée, une autorité aboyeuse, une déférence scrupuleuse à l’autorité et une soumission religieuse aux objectifs patronaux, gages d’une reconnaissance névrotiquement recherchée.
Insupportables avec les hommes qu’elles pouvaient enfin légalement et officiellement humilier de 8 heures à 17 heures, abjectes avec les autres femmes, dangereuses concurrentes surtout si elles étaient plus jolies qu’elles, on ne pouvait rêver plus parfaite armée de réserve pour suppléer puis remplacer les vieux mâles fatigués et essorés jusquau trognon. Encore mieux que des immigrés, car mieux formées, mieux formatées et tellement plus modernes !
Pour bien contempler la totale réussite de ce plan de relance, promenons-nous dans un parc parisien  à l’heure du déjeuner et observons ces semi-cadres en lycra et Ipod qui profitent de leurs 45 minutes de pause méridienne pour se « maintenir en forme » et ainsi « rester toujours performants » : 80% de femmes pour 20% d’hommes, à la louche. En plus, quand on en a autant chié pour conserver un « corps de bitch » passé 30 ans, pas question de gâcher le boulot avec des grossesses aussi déformantes qu’inconsidérées.
Le spectre du congé de maternité, petit bémol à la perfection marketing du projet, s’éloigne donc lui aussi peu à peu…

Par amoyquechault.over-blog.com