samedi 28 juillet 2012

Nos racines chrétiennes

Ecrit il y a plus de 150 ans, ce texte de mgr Gaume montre à quel point notre société actuelle est la continuité logique de la décadence déjà amorcée alors. A cette époque, pas d'identitaire pour défendre les racines chrétiennes de l'Europe, mais juste des prélats et quelques prêtres criant dans le désert pour prévenir de la pente chaotique sur laquelle nous glissions inéluctablement. On n'avait pas mal, la force matérielle remplissait les âmes rebelles, on a laissé tout partir, tout filer vers la déchéance.
Aujourd'hui la récolte est amère, on a mal, la force matérielle ne remplit plus son office, elle s'effrite, ne répond plus aux attentes de jouissance : des identitaires se lèvent alors pour retrouver une société dans le même état qu'il y a 150 ans : une société privée de son âme catholique... c'est reculer pour mieux sauter. Ne voient ils pas a quel point ils ont eux meme scié la branche sur laquelle ils sont ? Car que veulent ils au final ? La pillule sans les bougnoules ? Les trente glorieuses sans les subprimes ? Leur idée semble se resumer pour certain à partir à 60 millions sur les plages en été et ne pas a avoir à nettoyer derriere... Car que recouvre cette expressions entendue de plus en plus souvent : "la France d'avant"? C'est la reformulation du "c'etait mieux avant..." qu'on se refile de generation en generation sans voir que les racines, les causes premieres de ce "mieux"qu'on percoit confusement sont enfouis sous la crasse et les strates d'illusions successives qui ont precisement donné ce "c'est moins bien qu'avant". On ne recolte que ce qu'on sème.

"Quelque optimiste qu'on soit, il est difficile de nier que le mal existe au sein des sociétés modernes
et même qu'il existe dans des proportions effrayantes. - " Le mal n'est pas plus grand aujourd'hui
qu'autrefois ; tous les siècles se ressemblent; les hommes ont toujours été les mêmes; notre époque
peut soutenir la comparaison avec toutes les autres époques." Voilà ce que plusieurs s'empressent de
répondre.
" On entend dire assez communément, reprend le comte de Maistre, que tous les siècles se ressemblent et que la hommes ont toujours été les mêmes. Mais il faut bien se garder de ces maximes générales, que la légèreté ou la paresse inventent pour se dispenser de réfléchir. Tous les siècles, au contraire, manifestent un caractère particulier et distintinctif qu'il faut considérer soigneusement. Sans doute, il y a toujours eu des vices dans le monde; mais ces vices peuvent différer en quantité, en nature, en qualité dominante et en intensité. Ce qu'il y a d'extrêmement remarquable, c'est qu'à mesure que les siècles s'écoulent, les attaques contre l'édifice catholique deviennent toujours plus fortes; en sorte qu'en disant toujours: il n'y a rien au delà, on se trompe toujours."
 Mais ne nous en rapportons pas au témoignage d'autrui. Comparons nous-mêmes l'Europe d'aujourd'hui à l'Europe d'autrefois. Afin d'avoir les termes d'une comparaison sérieuse, remontons à l'époque qui divise en deux parties l'histoire des sociétés chrétiennes, à cette époque dont le nom seul indique la fin du moyen âge et le commencement de l'ère moderne, la Renaissance.
Si d'une part, il est vrai que le catholicisme, qui seul rend raison du pouvoir et du devoir, est l'âme des sociétés; si, d'autre part, il est vrai, comme on le prétend, que notre époque peut soutenir la comparaison avec toutes les autres époques, cette proposition signifie, qu'aujourd'hui la catholicisme est appliqué à la société, à la famille, à l'individu, d'une manière au moins aussi intime et aussi complète qu'autrefois. Voyons ce qu'il faut penser de cette affirmation.

Premier fait:- A part quelques contrées septentrionales, l'Europe, il y a quatre siècles, était toute catholique. Aujourd'hui, la moitié de l'Europe n'est plus catholique, l'autre moitié ne l'est guère qu'à demi.
Deuxième fait: - Il y a quatre siècles, l'indissolubilité du lien conjugal était la loi universelle de la famille. Aujourd'hui le divorce est légalement établi dans la moitié de l'Europe.
Troisième fait: - Il y a quatre siècles, le suicide, cet attentat suprême qui annonce chez ceux qui s'en rendent coupables l'extinction du sens moral, était inconnu des nations chrétiennes. Aujourd'hui, ce crime, qui aurait épouvanté nos pères, est devenu si commun qu'on n'y fait plus attention, et que même il a ses apologistes.
Sous ce triple rapport, le catholicisme est-il appliqué à la société, à la famille, à l'individu, d'une manière aussi complète aujourd'hui qu'autrefois?
Quatrième fait: - Il y a quatre siècles, il n'y avait pas de théâtres en Europe; pas d'arts corrupteurs, pas de conspiration générale du talent et du génie contre la foi et les moeurs. Aujourd'hui, l'Europe est couverte de théâtres, où chaque soir des milliers de spectateurs applaudissent à la mise en scène et au triomphe des plus dangereuses passions. Les rues, les places, les jardins publics sont peuplés de statues indécentes; les galeries, les salons, les livres offrent de toutes parts des tableaux et des gravures que la pudeur ne peut regarder sans rougir. Des milliers d'intelligences inondent, depuis quatre siècles, l'Europe entière d'ouvrages en vers et en prose, dans lesquels il n'est pas un crime contre Dieu, contre l'Eglise, contre les pouvoirs publics, contre les époux et les parents, qui ne trouve sa formule et même son apologie.
A tous ces points de vue, notre époque peut-elle soutenir la comparaison avec les époques où rien de tout cela n'existait?
Cinquième fait: - Tandis qu'autrefois l'Europe avait une hiérarchie sociale, des libertés publiques, une conscience publique; tandis que chez les nations chrétiennes la paix n'était troublée qu'à la surface, c'est-à-dire dans l'ordre des faits et non dans l'ordre des principes, en sorte que les dynasties avaient un lendemain et les peuples un avenir: aujourd'hui toute hiérarchie sociale composée d'éléments naturels et historiques a disparu; toutes les libertés publiques sont absorbées par la centralisation; la conscience publique altérée ou éteinte ne flétrit plus guère que l'insuccès, et les fondements mêmes de la famille, de la propriété, de l'ordre social sont ébranlés jusque dans leurs profondeurs.
Dans les âmes ou dans les rues, la Révolution est en permanence. Sur leurs trônes chancelants, les rois ressemblent aux matelots placés au sommet du navire pendant la tempête. Le bruit du trône qui s'écroule aujourd'hui, annonce presque toujours la chute du trône qui s'écroulera demain. Les peuples mécontents nourrissent au fond de leur coeur la haine de toute supériorité, la convoitise de toute jouissance, l'impatience de tout frein, et la force matérielle est devenue l'unique garantie de l'ordre social. Et malgré cette force imposante, malgré le progrès, malgré l'industrie, malgré la prise de Sébastopol, l'Europe a peur. Un secret instinct lui dit qu'elle peut périr, comme Balthasar, au milieu d'un banquet, la coupe de la volupté à la main."
                                         
                                                                                                      Mgr Gaume, la Révolution, 1856.

jeudi 19 juillet 2012

Nous y arrivons



On peut toujours ridiculiser ce genre de video, appuyer sur le côté dramatique et scénique de la vidéo, mais c'est peut-être un peu voulu pour que les plus sceptiques ne se laissent pas soi-disant berner, mais, quand on regarde ce qui se passe dans le monde aujourd'hui, on peut raisonnablement se poser des questions.
St Jean l'avait prévu il y a 2000 ans...
Ceux qui s'attacheront au Christ (dans toute la Vérité de sa révélation et non pas seulement par des mots et des bribes tronquées) ne subiront pas cet esclavage, car le seul ennemi de satan est le Christ.
A bon entendeur.


L'attaque des mercenaires en Syrie s'intensifie

Les puissances occidentales et du Golfe ont lancé la plus importante opération de guerre secrète depuis celle des Contras au Nicaragua. La bataille de Damas ne vise pas à renverser le président Bachar el-Assad, mais à fracturer l’Armée syrienne pour mieux assurer la domination d’Israël et des États-Unis au Proche-Orient. Alors que la ville s’apprête à un nouvel assaut des mercenaires étrangers, Thierry Meyssan dresse le point de la situation.
A lire la suite sur mecanopolis : 
http://www.mecanopolis.org/?p=25477

mercredi 18 juillet 2012

Restaurer

Chaque époque s'anime de l'état d'esprit des gens qui y vivent. Ainsi en va-t-il des biens matériels comme des biens spirituels.
Pour répondre à certaines personnes qui pensent que leur combat identitaire sans la foi sauvera plus sûrement les racines chrétiennes de notre civilisation que les chrétiens eux-mêmes, je me suis permis une petite analyse allégorique de la situation... dans les grandes lignes, bien sûr, il ne s'agit pas de thèse mais d'un point de vue qui peut ouvrir à la réflexion.
Dans un passé pré-industriel, les choses étant rares et donc chères, on avait une science scrupuleuse de la préservation et de la réparation surtout: combien de chaussures recousues, de bas reprisés, de fonds de culottes rapiécés...
De même, quand des problèmes religieux survenaient, quand la religion s'effritait et déviait du chemin, on "raccomodait". On faisait des bulles et des conciles pour remettre les choses en ordre et le peuple, habitué à réparer, acceptait le plus naturellement du monde que ces biens spirituels soient eux aussi restaurés. Ainsi avançait le monde, cahin-caha, avec ses fautes et ses vertus, comme l'ondulation d'une vague infinie, pleine d'écume mais de force.
Devant le désastre d'une nouvelle société consommatrice et jouisseuse en diable, la vague s'est brisée; elle a rencontré un mur: un mur d'opposition, un mur de rejet, un mur d'enfants capricieux appliqués à casser ses jouets. A l'heure du flot énorme de marchandises parcourant les mers pour assouvir toutes les envies des populations développées, des  objets n'ayant d'utilité que celle dictée par la mode people au temps éphémère, les mot restaurer et réparer font figure d'anachronisme voire d'injure, de trouble-fête à l'ambiance festive imposée.
Aujourd'hui, nous sommes un peu comme une grande famille qui aurait hérité d'un vieux manoir. D'emblée des groupes se forment, trois principalement. Des idées fusent pour gérer cet héritage.
Le premier groupe a déjà contacté architectes et entrepreneurs pour raser et construire un immeuble plus fonctionnel et moderne, où la rentabilité deviendrait le maitre-mot. Le manoir est pour eux bien trop vieux et trop cher à restaurer. Les fissures sont jugées être le résultat d'une mauvaise construction et non celui d'un mauvais entretien, ils ne se projettent pas dans l'âme de ce manoir, ils l'observent comme un vulgaire bien immobilier dont il faut tirer le meilleur parti.
Le deuxième groupe se vautre d'emblée dans les fauteuils d'époque sous l'oeil sévère du tableau de l'ancêtre, court à la cave chercher quelques bouteilles qu'ils versent dans le service en cristal sorti du buffet Louis XV, et tout en fumant des cigarettes américaines refont le monde tout en déclarant ne surtout pas toucher au manoir: il faut le garder tel quel, avec ses fissures et ses hautes herbes. Toutes les vieilleries sont précieusement conservées dans des vitrines, les outillages entreposés dans cette ancienne grange si typique. Les coffres débordent de costumes d'époque qu'on ressortira à l'occasion, si les rats ne sont pas passés avant.
Le troisième groupe fait le tour de la bâtisse, prend des notes, fait des relevés et s'interroge sur les compétences de chacun pour restaurer la maison. Ils veulent garder le manoir, mais l'arranger. Ils veulent le faire revivre, que chaque objet ait son utilité, que le moulin à café meule le café, que le soc soit de nouveau attaché à la charrue. Plus de vitrine, mais des bibliothèques, pas de musée d'horreurs désuets mais un choix de belles choses pouvant servir, plus de souvenirs romantiques, mais une  mémoire honnête.
Ce manoir représente les racines chrétiennes de notre civilisation. Les uns n'en veulent plus: elles ne sont pas assez modernes pour leur apporter ce bonheur illusoire du confort.  Les autres veulent les garder en décoration, comme une sorte de nostalgie du passé, mais ils ne se rendent pas compte qu'ils vont les faire pourrir et mourir par manque d'air et de vie. Elles sont bien là leurs racines, mais qu'elles restent surtout bien enfermées dans la vitrine: ils ont d'autres chats à fouetter, d'autres dieux à adorer, d'autres croyances à élucider, d'autres philosophies à échafauder...et puis, elles ne sont pas bien "propres" ces racines, pas bien nettes, un peu fissurées, peut-être bien qu'elles ne sont pas si bien que ça...mais on les garde quand même, c'est une identité; et un jour ils se rendront compte, mais trop tard, qu'elles ne sont plus car ils avaient oublié qu'elles étaient vivantes et qu'il fallait les nourrir. Et puis il y a les derniers qui veulent les retrouver ces racines, non pas juste les garder, mais les nettoyer, les restaurer, les gratter jusqu'à retrouver la partie saine qui a nourri tant de belles âmes. Ils ont une mémoire longue, une mémoire qui analyse et comprend au delà d'une sentimentalité d'écorché vif, que ces racines furent une force, une vraie source de vie et qu'elles seules peuvent permettre de reprendre le court de la vague de l'histoire, ondulante mais courageuse.
On comprendra aisément qu'il est incohérent de vouloir sauver un fondement religieux sans y appartenir, qu'il est même hypocrite de se réclamer d'une civilisation tout en la trahissant.
Alors que notre civilisation est effectivement menacée par l'invasion de deux fronts, deux fronts qui ont la foi: l'islam d'un coté, le mondialisme de l'autre, le rejet systématique de la catholicité, de la spiritualité qui a construit notre civilisation, sous divers prétextes plus ou moins arrangeant risque d'être fatal. 
Ces gens qui ont " le camp des saints" en livre de chevet ferait bien de méditer : " ... il y aura deux camps : l'un aura la foi et l'autre pas. Celui qui aura la foi sera vainqueur, l'autre sera balayé."



mercredi 4 juillet 2012

Bon sens.



Zentropa
Devant l’ampleur et la persistance de la crise économique mondiale, le discours sur la « décroissance », déjà fort marginal jusque là, est devenu presque inaudible. Il a été emporté, et avec lui la plus grande part des préoccupations écologiques auxquelles il est associé, par la chute du pouvoir d’achat, la montée du chômage et l’ombre menaçante de la « récession » avec laquelle la décroissance est parfois confondue.
Comment oser parler de « frugalité », de « simplicité volontaire », de « limitation de la consommation » quand tant de gens ont «bien mal à boucler les fins de mois » et que l’ensemble des hommes politiques, de droite comme de gauche, ainsi que tous les « spécialistes » médiatiquement adoubés nous expliquent que, tout au contraire, seule une « reprise de la croissance » peut sauver l’Europe, notre « way of life » et l’avenir de nos enfants?
Car le système capitaliste productivo-consumériste a cette formidable spécificité, qui est aussi une incroyable arrogance: il se nourrit et se renforce de ses propres fiascos.
Plus il échoue et plus il devient incritiquable, plus il démontre son inanité et moins on s’autorise à envisager ses alternatives, plus il dysfonctionne et plus on nous invite à lever les dernières fragiles barrières qui gênaient son épanouissement absolu…
La solution à la crise engendrée par le capitalisme financier mondialisé? Encore plus de capitalisme financier mondialisé! C’est clair non? Vous ne comprenez pas? C’est que vous n’êtes pas un « spécialiste », ni un « économiste » de haut vol, ni même un fin « analyste » mais juste un pauvre con, un beauf bas du front qui, lorsque sa voiture est tombée 10 fois en panne et que chaque nouveau modèle acheté présente les mêmes symptômes, envisage de prendre le bus ou de se mettre au vélo.
Dorénavant, le libéralisme financier ne cherche même plus à masquer sa dimension totalitaire. C’est désormais sans gêne ni vergogne qu’il punit des Etats (Grèce), impose des gouvernements non démocratiques (Italie) et des « plans d’austérité » à l’heure où les milliardaires pullulent et n’ont jamais été aussi riches.
Toute contestation est alors au mieux ridiculisée (le plus souvent au nom du « réalisme », ce qui ne manque pas de sel pour un système fondé sur l’idée proprement démentielle d’une croissance infinie dans un monde fini), au pire criminalisée (écrasement fiscal des Systèmes d’Echange Locaux, amendes et peines de prisons pour les militants anti-OGM ou les paysans alternatifs…) et généralement étouffée par le très efficace complot du silence. Le système ne tolère au final que les pitres sans danger façon Besancenot (dont le tête avec Michel Drucker dans « Vivement Dimanche » restera longtemps dans les an(n)ales de l’action révolutionnaire…) ou Mélenchon, caniches aboyant mais bien vite ramenés à la niche lorsqu’ils sortent par mégarde de leurs rôles de bouffons anti-systeme-systemique et d’épouvantails.
Pourtant il n’est pas besoin d’être grand clerc pour voir qu’il n’y a pas de salut dans la fuite en avant capitalo-consumériste qu’on nous présente comme horizon indépassable. La crise que nous connaissons n’est pas conjoncturelle mais systémique et n’aura d’issue, s’il l’on poursuit sur la voie de nos maîtres, que dans le plus terrifiant chaos. La déconnexion avec le réel est devenu trop importante, le mépris du bon sens et l’ignorance des signaux physiques d’épuisement planétaire sont allés trop loin. Le système parasitaire de la finance mondialisée est ni plus ni moins en train d’assassiner l’humanité après l’avoir lobotomisée. L’heure n’est plus aux voeux pieux ni aux rafistolages, et toute politique qui ne cherche pas à penser la sortie du libéralisme n’est qu’une fumisterie, un colin-maillard au bord du précipice.
C’est pourquoi les problématiques de la décroissance gardent plus que jamais leur intérêt et leur validité, non pas comme solution unique et miraculeuse mais comme base de réflexion pour le vital changement de paradigmes qui est le grand chantier de notre génération (et des suivantes).
Car la décroissance n’est pas qu’une théorie économique, elle propose également une vision éthique et sociale de l’organisation humaine prise dans sa pluralité et non réduite à ses seules fonctions consuméro-hédonistes. Cette vision est basée sur le sens de la limite, la nécessité du don, l’importance de l’autonomie, de la proximité et de la communauté.
La décroissance, ce n’est pas l’appauvrissement mais une autre vision de la richesse, qui ne serait plus uniquement matérielle et individuelle mais aussi spirituelle, morale et collective. La décroissance ce n’et spas l’ascèse et la privation mais la saine sobriété et le refus de l’accumulation de l’inutile et du néfaste.
La décroissance, c’est aussi la réhabilitation du « métier », fondé sur l’apprentissage de savoirs faire, sur l’autonomie et la création de valeurs utiles, contre « l’emploi », hyper-spécialisé, flexible, précaire et producteurs de simples valeurs d’échange. La décroissance c’est le rejet de la chrématistique et le retour à une économie « où les biens fondamentaux sont produits en fonction de besoins humains réels et en tenant compte, région par région, de l’empreinte écologique du travail collectif »
(Jean-Claude Michéa).
La décroissance n’est pas une utopie, c’est une urgence.