mardi 30 septembre 2014

la tête de l'emploi



Quand on sait tout ce qu'il sait et qu'on fait tout ce qu'il fait, on ne peut qu'avoir la tête qu'il a.

mercredi 24 septembre 2014

Revision de rentrée





Il est parfois bon de s’en souvenirUn petit rappel d’histoire très intéressant, car jamais étudié à l’école dans sa continuité et sa totalité. C’est pourtant notre histoire !
Les musulmans sont entrés pour la première fois en 714 dans ce qui était la France de l’époque. Ils se sont emparés de Narbonne, qui est devenue leur base pour les 40 années suivantes, et ont pratiqué des razzias méthodiques. Ils ont ravagé le Languedoc de 714 à 725, détruit Nîmes en 725 et ravagé la rive droite du Rhône jusqu’à Sens. En 721, une armée musulmane de 100.000 soldats mit le siège devant Toulouse, défendue par Eudes, le duc d’Aquitaine. Charles Martel envoya des troupes pour aider Eudes. Après six mois de siège, ce dernier fit une sortie et écrasa l’armée musulmane, qui se replia en désordre sur l’Espagne et perdit 80.000 soldats dans la campagne. On parle peu de cette bataille de Toulouse parce qu’Eudes était mérovingien. Les Capétiens étaient en train de devenir rois de France et n’avaient pas envie de reconnaître une victoire mérovingienne. Les musulmans ont conclu alors qu’il était dangereux d’attaquer la France en contournant les Pyrénées par l’est, et ils ont mené leurs nouvelles attaques en passant à l’ouest des Pyrénées.
15.000 cavaliers musulmans ont pris et détruit Bordeaux, puis les Pays de la Loire, et mis le siège devant Poitiers, pour être finalement arrêtés par Charles Martel et Eudes à vingt kilomètres au nord de Poitiers, en 732. Les musulmans survivants se sont dispersés en petites bandes et ont continué à ravager l’Aquitaine. De nouveaux soldats les rejoignaient de temps en temps pour participer aux pillages. Ces bandes n’ont finalement été éliminées qu’en 808, par Charlemagne) Les ravages à l’est ont continué jusqu’à ce qu’en 737 Charles Martel descend, au sud, avec une armée puissante, et reprend successivement Avignon, Nîmes, Maguelone, Agde, Béziers et met le siège devant Narbonne. Cependant, une attaque des Saxons sur le nord de la France obligea Charles Martel à quitter la région. En 759 enfin, Pépin le Bref reprit Narbonne et écrasa définitivement les envahisseurs musulmans.
Ces derniers se dispersèrent en petites bandes, comme à l’ouest, et continuèrent à ravager le pays, notamment en déportant les hommes pour en faire des esclaves castrés, et les femmes pour les introduire dans les harems d’Afrique du Nord, où elles étaient utilisées pour engendrer des musulmans. La place forte des bandes se situait à Fraxinetum, l’actuelle Garde-Freinet (le massif des maures).
Une zone d’environ 10.000 kilomètres-carrés, dans les Maures, fut totalement dépeuplée.
En 972, les bandes musulmanes capturèrent Mayeul, Abbé de Cluny, sur la route du Mont Genèvre.
Le retentissement fut immense. Guillaume II, comte de Provence, passa 9 ans à faire une sorte de campagne électorale pour motiver tous les Provençaux, puis, à partir de 983, chassa méthodiquement toutes les bandes musulmanes, petites ou grandes. En 990, les dernières furent détruites. Elles avaient ravagé la France pendant deux siècles.
La pression musulmane ne cessa pas pour autant.
Elle s’exerça pendant les 250 années suivantes par des razzias effectuées à partir de la mer.
Les hommes capturés étaient emmenés dans des camps de castration en Corse, puis déportés dans les bagnes du Dar al islam, et les femmes d’âge nubile dans les harems. Les repaires des pirates musulmans se trouvaient en Corse, Sardaigne, Sicile, sur les côtes d’Espagne et celles de l’Afrique du Nord. Toulon a été totalement détruite par les musulmans en 1178 et 1197, les populations massacrées ou déportées, la ville laissée déserte. Finalement, les musulmans ayant été expulsés de Corse, Sicile, Sardaigne, du sud de l’Italie et de la partie nord de l’Espagne, les attaques sur les terres françaises cessèrent mais elles continuèrent sur mer par des actions de pirateries. Ce n’est qu’en 1830 que la France, exaspérée par ces exactions, se décida à frapper le serpent à la tête , et à aller en Algérie détruire définitivement les dernières bases des pirates musulmans.
Vous savez ce qu’est devenue ensuite l’Algérie, et l’histoire ne s’est pas figée.Ce qu’il y a de frappant, c’est qu’entre 714, la première entrée, et 1830, l’écrasement définitif des pirates barbaresques, il s’est écoulé plus d’un millénaire, ce qui montre qu’ils ne renoncent jamais…. Et aujourd’hui, effectivement, ils reviennent en masse. Ils ne veulent pas s’intégrer, mais exploitent à fond les failles de nos lois, de nos principes démocratiques, et de nos avancées sociales. Ils ne cherchent qu’une chose : appliquer la charia et transformer nos pays d’Europe en un « Dar al Islam », une terre d’islam. Il suffit d’observer ce qui se passe à petite échelle dans les cités dès qu’ils sont en nombre suffisant. Il suffit de voir les exactions actuelles contre les chrétiens d’Afrique du Nord, d’Égypte, d’Indonésie, du Nigeria, etc, pour imaginer quel serait le sort réservé à nos familles, à nos peuples européens de souche judéo-chrétienne, et à ceux qui ont trouvé refuge chez nous précisément parce que l’islam les persécutait chez eux.

mardi 27 mai 2014

Considérations potagères


Quand j'étais au FN

Petite tête blonde de 5 ans, je lisais à l'école l'histoire de coco sur son cocotier et ma meilleure amie s'appelait Fatima. Il y avait cette tour pas loin de la maison où vivait mon amie. J'y suis entrée un jour, pour jouer avec elle et j'ai encore cette vision exotique d'une pièce unique, immense, entrecoupée de multiples rideaux, couverte de tapis. Des gens, beaucoup de gens étaient assis ça et là, oisifs et tranquilles comme l'eau qui dort. De retour à la maison, mes parents m'ont dit de ne pas y retourner. Puis à 6 ans, je ne suis pas retournée à l'école avec Fatima. Ma nouvelle amie s'appelait Isabelle. C'était en 1975.
Ces années 70 furent un immense bouleversement dans les habitudes de ma famille:
- plus de messe à la cathédrale à cause de ce prêtre qui un dimanche, en baissant la tête, a dit à mes parents :"je n'ai pas le choix": il avait quitté sa soutane après avoir juré qu'il ne l'enlèverait jamais.
-des discussions politiques effervescentes que je ne comprenais guère, mais le nom de Jean-Marie Le Pen qui revenait souvent, qui devenait une sorte de héros dans mon approche enfantine du monde lointain de la politique.
Adolescente, je ne compris pas le FN comme une réaction contre un système, mais comme une construction, un choix catholique, un choix qui devait être celui des catacombes par la fidélité à un idéal qu'il représentait et qui était combattu par la société.
J'ai grandi et je me suis construite dans un combat perpétuel pour garder la tradition française. J'avais hâte d'avoir 18 ans pour pouvoir contribuer à cette aventure chevaleresque du front national. Tous ceux qui votaient FN avaient eux aussi cette soif d'absolu, cette amour de la France. Il y avait alors ce quelque chose d'enthousiasmant, cette impression d'être au bon endroit, et toutes velléités politiques, sociales, culturelles ou religieuses passaient par le crible de notre esprit critique: on ne connaissait ni répit, ni sommeil; on souffrait avec la France qui saignait, sans connaitre pour autant de douleur personnelle. Loin des sentiments de révolte, le FN bâtissait et construisait toujours plus de jeunes dans cette volonté de garder la France française et catholique.
Et puis le temps des disputes, des scissions est arrivé, le temps des doutes et des reproches, le temps des familles déchirées aussi.
Et puis ce fut le temps de la révolte des lève-tard, des endormis qui n'avaient rien compris à l'âme du FN, de ceux qui avaient mal dans leur chair et leur environnement immédiat, mais pas dans leur âme. Qui n'avait jamais frémi ni vibré devant un hymne national, qui n'avait jamais rien compris à la démission apostolique de l'Eglise, qui n'avait jamais fait de lien entre la décadence de la société et son apostasie religieuse. Alors ces gens là se sont engouffrés dans le front national, ils y ont insufflé une odeur de bourgeoisie rancie, de cathos nostalgiques, d'athées malthusiens et de prolo nourris de haine raciale. N'ayant jamais combattu, ils se sont révoltés et victimisés. Ils se sont sentis diabolisés tout en dînant avec le diable. Ils ont vidé petit à petit le FN de son enthousiasme combattant pour le remplir d'une pauvre haine recuite de fille larguée.
Aujourd'hui, fidèle toujours, je continue à voter FN car je crois à l'unité et à sa force, mais aujourd'hui le FN n'est plus : c'est un succédané qui aura peut-être un poids par le nombre mais je doute qu'il en ait l'esprit.

dimanche 2 mars 2014

Jeu : cherche Waldo...

indice : Waldo est un festif ; il a donc une trés jolie peruque colorée. Attention, il y a des pieges... Tu peux aussi t'amuser a chercher les copains et les copines de Waldo. 10 points par copain, 5 points par copine. (Eh ouais, il y a plus de copines que de copains, va savoir pourquoi.) Si tu arrive à 100, bravo! tu fais parti des costauds...

lundi 27 janvier 2014

Simples disputes de chapelle?

jeu de dupe...suivez les regards.



 Pour qui ne dort pas et a compris l'enjeu de la tradition catholique dans notre monde d'aujourd'hui, il convient de comprendre encore plus avant certaines entourloupes et sournoiseries vaticanesques destinées à mettre fin à cette dite tradition.
Aujourd'hui nous voyons pousser ça et là par le biais de tristes dissensions, voire de divisions plus profondes des excroissances de la fraternité saint Pie X. Pour diverses raisons des prêtres et fidèles ont choisi de se rallier à la structure "ecclesia Dei" mise en place par Rome pour accueillir les communautés, en mal de messe tridentine, issues de la fraternité saint Pie X, pas assez romaine à leur sens, d'autres les trouveront trop romaine et encore trop proche du pape, bref, on tire dans tous les sens avec bien sûr les meilleurs sentiments du monde.
Il convient de faire un tout petit rappel pour ceux qui débarqueraient ici sans connaître rien à rien de la FSSPX, parce qu'ils sont juste en train de roupiller dans les bras d'un quelconque dieu païen ou dans celui de mamon à moins que ce ne soit dans la théorie athée, qui m'a toujours paru assez étonnante chez des personnes douées de raison, de la "génération spontanée". Bref, la FSSPX fut fondée par un évêque courageux, qui n'a jamais fait de manif ni de ramdam ni de pétition chez Avaaz, mais qui s'est juste élevé contre le concile Vatican II dont il était acteur et dont il a pu voir tous les dessous pas bien jolis; considérant que la Foi de l'Eglise était en jeu, il a fait ce qu'il avait à faire, à savoir refuser d'obéir à des injonctions iniques. Cet évêque, Marcel Lefebvre, a donc fondé une fraternité de prêtres qui pourraient au préalable étudier dans un séminaire la théologie et la philosophie traditionnelle de l'Eglise et continuer à célébrer la messe selon le rite de st Pie V qui avait été déclaré intouchable sous peine d'anathème. Voilà donc en très bref la position de cette petite fraternité qui n'a pour tout rôle que de conserver un trésor qu'une église officielle tente de détruire. Rien à voir avec de la nostalgie ou je ne sais quel vision de l'esprit personnelle : c'est pour raison d'Etat, en l'occurence d'un Etat où c'est Dieu le roi!
Or voilà que souvent, devant cette floraison de nouvelles communautés "tradi" on entend des gens, peu avertis souvent ou très hypocrites peut-être, qui viennent critiquer et dire que tout cela ne sont que de stupides disputes de chapelle, qu'après tout on a la même foi et que toutes ces excroissances qui se sont séparées de la fraternité originelles ne sont que des divergences sentimentales.
On nous montre ces fraternité saint Pierre et saint Vincent Ferrier, ces instituts du Christ-Roi ou du Bon Pasteur qui se sont ralliés à Rome par le biais d'"Ecclesia Dei" et qui sont maintenant dans l'Eglise, ne sont "plus" schismatiques et peuvent, voyez-vous toujours dire la messe de saint Pie V et plus librement en plus. Et puis il y a eu le motu proprio! Alors, que fait la FSSPX enferré dans son isolement orgueilleux, puisque Rome est devenue compréhensive, puisqu'elle revient sur "l'expérience de la tradition" comme étant une facette nécessaire à l'église moderne? Alors que fait-elle, si ce n'est d'attendre que Rome donne des certitudes doctrinales et rejette des erreurs du dernier concile et là on est loin du compte. Elle n'a tout simplement pas confiance, et pour cause, elle sait et maintenant tout le monde le sait que les 2 tiers au minimum des évêques et cardinaux au vatican mettent leurs gants blancs et "cuisinent" en tablier pur porc...non elle ne peut pas faire confiance et elle a eu raison.
Dernièrement, une communauté non ecclesia Dei, une simple communauté de franciscains, les franciscains de l'immaculée, avait profité du motu proprio pour reprendre la messe de saint Pie V comme messe conventuelle. Tous les prêtres de l'ordre disaient cette messe tridentine et les soeurs aussi avaient demandé cette si belle messe : en clair un ordre traditionnelle venait de se créer de toute pièce grâce au motu proprio en dehors de toute structure. Mais ce n'est pas de cette oreille que nos sbires vaticaneux l'entendaient. La messe tradi c'est uniquement pour les vieux chnoks et les dépressifs moyen-âgeux, pas pour se la couler douce en dehors des directives festives obligatoires de cérémonies liturgiques transgenres. C'est ainsi que dans l'indifférence générale, et le silence religieux du gentil pape François trouvant qu'il vaut mieux s'occuper de la périphérie que du centre, ces religieux sont persécutés, privés de leur droit de dire la messe, les supérieurs destitués de leur responsabilités, leur séminaire fermé, les soeurs sevrés de leur messe. Muselés, cassés, brisés les frères n'auront sûrement plus d'autre choix que de devenir des paria.
Là où je veux en venir, c'est pour dire que messieurs-dames les tradis de tout poil, sauf de la FSSPX, vous ne pouvez exister que parce que la fraternité de mgr Lefebvre existe toujours, qu'elle résiste encore et toujours aux chants des sirènes. Elle est pour vous un paratonnerre sur lequel vous crachez. Mais vous aurez beau cracher, elle restera toujours votre paratonnerre et votre protectrice, et la société retardera toujours de sombrer définitivement parce qu'une petite chaloupe malmenée mais bien construite et surtout maintenue par la main de Dieu retient l'immense navire qui prend l'eau de toute part. Si elle devait céder alors ce serait comme pour ces frères, on vous enlèverait tous vos droits et ce serait la ruine et ce serait la fin de l'Eglise. Mais vous savez que l'Eglise vaincra, alors on peut être sûr que la chaloupe ne prendra jamais l'eau, elle perdra bien quelques marins, mais d'autres viendront et tant qu'il y aura un évêque elle maintiendra son trésor hors des mains avides.
Tous ces prêtres et évêques ont conscience du poids qui pèse sur leurs épaules, c'est énorme, c'est impossible, c'est absolument divin. Non, il n'y a pas de querelles de chapelle qui tiennent, il y a la vérité et juste la vérité.

mercredi 8 janvier 2014

Les "bons" voeux




C'est si simple de se souhaiter une bonne année, une bonne santé; c'est tout plein de cette dégoulinante fraternité de début d'année où même les faux amis s'envoient avec force mail et carte clinquante de "bons voeux" de bonheur auquel on sait plus trop quoi y attacher.
Chacun y va de son petit refrain chevrotant d'amour et de paix, d'amitié assurée et si vite remisée jusqu'à l'année prochaine. C'est beau, c'est magique, on a les yeux plein d'étoiles qui vous tombent sur le nez dès passé le 6 janvier où la magie de Noël commence à s'estomper en même temps que les lourdeurs d'estomac.
Voilà bien longtemps que je n'envoie plus de carte, ni de mail bien confortablement excusée par une noble charge de devoirs familiaux, mais en réalité fuyant l'hypocrisie ambiante. Cette année pourtant j'ai bien envie de les prodiguer ces bons voeux à tous ceux qui viendront lire ce texte, aux doux cinglés qui continuent à venir lire ma prose et mes réflexions parfois intempestives.
Ce n'est donc pas le bonheur que je vous souhaite, chers lecteurs, car je sais que vous y travaillez d'arrache-pied depuis votre naissance, ni même de le trouver car je dois vous faire une révélation : le vrai bonheur n'existe pas sur cette terre. Si vous croyez l'avoir trouver, alors c'est que vous n'en avez jamais été aussi loin.
-Vous voulez la paix? qu'est-ce à dire? que demain tous les hommes vont se donner la main pour faire une grande ronde autour du monde? allons soyons raisonnable, vous-mêmes n'avez aucune envie de donner la main à ce salaud de voisin qui vous pourrit la vie de procès ou de tapage nocturne, à votre patron égoïste ou votre concurrent déloyal, à tout ce petit monde du quotidien qui pousse à la médisance et aux remugles internes de bas ressentiments, alors pourquoi l'exiger du monde entier?
-Vous voulez plus d'amour, de fraternité, d'amitié, d'abnégation de l'autre, mais soi-même en l'exigeant des autres, c'est déjà une forme d'égoïsme.
-Vous voulez que la société aille mieux, que nos dirigeants soient intègres, que le système s'écroule, que les banquiers soient honnêtes, que les pauvres ne soient plus pauvres et les riches moins riches et que plein d'autres injustices qui nous tortillent les entrailles n'existent plus, mais c'est encore soi et soi-même qu'on recherche, sa propre vision qu'on voudrait imposer au détriment de la réalité des choses.
-Vous voulez la santé enfin, celle qui vous permettra de vivre à cent à l'heure et de profiter de tous les instants de cette courte vie, celle qui vous ferait oublier que vous êtes soumis à la fuite du temps et aux fragilités charnelles dans une sorte de dénie de votre humanité : soi, soi et encore soi.
Non, ce que je vous souhaite, chers amis, c'est seulement de trouver la vérité. La vérité du monde, la vérité de votre existence, la vérité unique car la pluralité de nos origines est incohérente, puis le saint abandon qui fait dire à l'homme sage: "Mon Dieu, voyez ma misère, mes malheurs et toutes ces choses laides qui tourbillonnent et menacent de m'entraîner vers le vice, le doute et le désespoir; voyez ma fatigue, mes maladies et mes insuffisances qui pourraient me lasser de la vie ou me jeter dans la tourmente des remèdes chimiques et superfétatoires; voyez aussi mes joies et mes amitiés qui me retiennent tellement au monde. Pourtant, je ne vous demande pas d'y remédier, je ne vous demande pas d'adoucir ou de renforcer, je vous demande juste la force de ne pas subir, mais de vous offrir ma vie comme vous avez offert la vôtre."
L'offrande, voilà tout le bonheur que je vous souhaite, car alors il vous viendra du Bon Dieu et non plus du monde qui n'a jamais été ni ne sera jamais capable de le procurer quelque soit les époques, pas plus hier qu'aujourd'hui.