mercredi 27 mars 2013

Quelques réflexions sur l'usage de la manifestation

Même si c'est la guerre médiatique des chiffres, des violences-pas violence sur femmes et enfants qu'on a jeté dans la mêlée dans une manifestation "pacifique", un réactionnaire ne devrait pas se trouver dans ce genre de cloaque visqueux d'embrigadement.
Le droit à manifester est issu d'une déclaration pourrie à la base, celle des droits de l'homme. Comment peut-on user d'un droit qui forcément vous aliénera à cette stupide démocratie et vous privera forcément de votre liberté?
Nous étions un million à manifester pour l'école libre...qu'avons-nous gagné? une école libre d'être payante mais soumise à l'Etat.
Le droit de grève qui ne cesse de plomber l'économie, le droit d'asile qui aboutit à notre submersion etc...
Par ailleurs la manifestation est dans son essence une revendication violente et guerrière. Croire qu'elle puisse être pacifique et donc d'y mêler de jeunes enfants fait preuve d'une grave naïveté qui frôle à l'imbécilité.
Concernant cette manifestation-là il y a eu 2 points sur lesquels on a tout perdu ou sur lesquels ils ont tout gagné:
-1- on a voulu défendre l'enfance des autres en sacrifiant l'innocence de nos propres enfants, mais de ce point j'en ai dejà parlé dans un autre texte;
-2- autrefois, le mot "homosexuel" était évité par pudeur, car c'est une anomalie de la nature, une indescence, mais ils ont gagné à le galvauder, le vulgariser, et faire que partout l'idée même d'homosexualité devienne habituelle. Ainsi en motivant le combat contre le mariage homo, ils ont combattu l'homophobie. Qu'importe pour eux mariage ou pas mariage, ils veulent que les homosexuels soient un état normal, un état défendable et ils ont d'ors et déjà gagné.

User de la manifestation démocratique et républicaine, c'est un combat perdu d'avance et/ou une promesse de compromission quand il ne devrait y avoir aucune discussion.


5 commentaires:

  1. c'est perdu d'avance, je suis d'accord, mais c'est une étape nécessaire. Il faut juste ne pas s'y attarder.
    Pour une fois observons l'extrême gauche.

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    1. observer l'EG ? Qu'entends-tu par là Emic ???

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    2. Paul,
      je ne crois pas que ce soit une étape nécessaire telle qu'on la pratique. Marcher dans la rue ne sert à rien, mais faire des actions coup de poing qui s'attaquent directement aux élus en leur faisant bien peur, c'est plus efficace à mon sens. L'accueil de Taubira à Lyon, c'était pas mal...

      Sinon, moi aussi je ne comprends pas ce que vous voulez dire : "Pour une fois observons l'extrême gauche."?

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  2. Sonia, pour y être passé, je n'ai pas cette vision là de l'homosexualité. Elle existe, c'est un fait. ce n'est pas un échec de le reconnaître. Il s'agit néanmoins d'une sexualité vide et limitée, et en cela, elle est dramatique. Cela dit, je ne regrette pas de ne pas avoir eu d'enfants. Ah non, mourir quand il sera la bonne heure, avec le moins de regrets et le plus libre possible.

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  3. Bg,
    Reconnaître que l'homosexualité existe est une chose, approuver l'homosexualité en est une autre.
    Comme vous dites c'est "une sexualité vide et limitée, et en cela, elle est dramatique", mais j'irai plus loin, c'est une sexualité contre-nature puisqu'elle ne remplit pas le rôle fondamentale de la sexualité, et comme toute chose contre-nature elle ne peut qu'aboutir au chaos, à la destruction physique et mentale de ceux qui la pratique de manière assumée et délibérée.
    Je conçois qu'il puisse exister des sentiments d'amour entre femmes et entre hommes, mais est-ce que cela doit forcément aboutir à des rapports sexuels? n'y-a-t-il pas là occasion de sublimer cet amour dans une profonde amitié et de pallier au besoin d'affection dans le dévouement pour autrui?
    Je crois qu'il y avait (a?) dans la société chrétienne ce qu'on appelait "vieille fille" ou "vieux garçon" qui se sont dévoués qui pour les personnes agées, qui pour des enfants, qui pour des malades, et qui fuyant le mariage parce qu'ils n'avaient pas de goût pour le sexe opposé, devenaient des auxiliaires précieux de la société.
    Je crois sincèrement que beaucoup d'entre eux étaient des homosexuels en puissance, mais comprenant l'état condamnable et vain de l'homosexualité avaient cette extraordinaire courage de ne pas y succomber.

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