"Le
30 septembre 1797, le ministre des finances du Directoire, Dominique
Ramel, provoqua un scandale chez la bourgeoisie et autres forces de
l’argent, en annulant purement et simplement les deux-tiers de la dette
française. Cet évènement, peu connu du grand public, est appelé par les
historiens la « Banqueroute des deux tiers ». Précédemment, le
gouvernement avait également fait brûler en place publique la planche à
assignat, symbole de la spéculation de l’époque.
S’en était
trop pour la bourgeoisie : Dominique Ramel ne joua plus aucun rôle sous
le Consulat et l’Empire. Pour l’oligarchie, la défense de l’intérêt
général est et a toujours été un péché mortel.
Seule une
méthode identique permettra à la France de se débarrasser du piège à
loup financier sur lequel ses élites politiques l’ont délibérément fait
marcher.
Que la
chose soit donc dite sans plus attendre : il est hors de question que la
France rembourse sa « dette », qui par ailleurs usurpe son nom, puisque
comme nous allons le démontrer, celle-ci est le résultat d’un braquage
et non d’un engagement contractuel.
La chose paraît difficile à croire mais elle est pourtant réalité : la dette ne vient que d’un simple jeu d’écriture.
La « dette » française est illégitime
La
« dette » française ne doit pas être remboursée parce qu’elle est
illégitime. Elle est illégitime car elle est le produit d’une succession
de mesures et de décisions qui d’abord, l’ont créée de toute pièce,
puis ensuite, l’ont rendu irremboursable.
Comme l’a
révélé André-Jacques Holbecq, puis comme l’a diffusé Etienne Chouard,
avec d’autres à sa suite, la dette de la France vient la réforme de la
Banque de France de 1973. Cette loi interdit à notre Banque centrale de
prêter à l’Etat à taux zéro et, donc, l’oblige à emprunter avec des taux
d’intérêts sur les marchés financiers en cas de budget déséquilibré.
Le chiffre
commence à être connu : à quelques dizaines de milliards près, la somme
des taux d’intérêts payés depuis 1973 est quasi égale au montant de la
dette actuelle. Traduction : pas de taux d’intérêt = pas de dette. Grâce
au Parti Socialiste, cet acte de haute trahison a été consacré au
sommet de la hiérarchie des normes, à l’article 104 du traité de
Maastricht, plus précisément, puis à l’article 123 du traité de
Lisbonne.
Cette loi a
été faite dans le dos du peuple, dans la plus totale opacité. L’immense
majorité des citoyens (des quoi ?) ignore proprement son existence, si
bien que ses initiateurs, Messieurs Valérie Giscard d’Estaing et Georges
Pompidou, n’ont pour le moment aucun compte à rendre face à l’Histoire.
La chose
paraît difficile à croire mais elle est pourtant réalité : la dette ne
vient que d’un simple jeu d’écriture. Rien de plus. Est-il logique que
la France ait vue naître une dette si colossale alors que les dépenses
de l’Etat sont restées stables (contrairement aux idées reçues) et que
jamais dans l’Histoire elle n’a produit autant de richesse ? Si
l’équation ne tient pas, c’est parce que la source de la dette n’est pas
prise en compte.
La classe
politique française a agi par fraude. De l’extrême gauche à l’extrême
droite, le secret a été bien gardé pendant des décennies. Il n’est donc
pas sévère de considérer aujourd’hui un homme politique comme une
prostituée de l’oligarchie financière. De même, journalistes et
économistes ont failli à leur mission en ne divulguant pas le coup
fourré (le contraire nous eut étonné).
Le peuple
français est tombé dans un guet-apens mise en place par les prostituées
précitées sur ordre de leur maître. Les français l’ignorent, mais chaque
année, ils payent un tribut à l’oligarchie financière.
Outre
cette fraude inconnue, il existe une autre cause d’illégitimité de la
dette, qui pour dire les choses clairement, frôle le délire et la
folie : on a prêté à la France de l’argent qui n’existe pas. Le lecteur a
bien lu.
Compte
tenu de la dématérialisation de la monnaie suite à la dénonciation des
accords de Bretton-Woods et de la libéralisation du système de réserve
fractionnaire, les banques et autres organismes financiers ont prêté des
capitaux qui n’étaient pas couverts par de véritables réserves, soit
des capitaux qui n’existent pas et uniquement symbolisés, sans qu’on
nous explique d’ailleurs en quel honneur, par une ligne comptable sur un
ordinateur. Cet argent n’existait pas. Il était fiction. Pourtant, le
peuple français fut bien sommé de rembourser cette fiction avec la sueur
de son front et le produit de son travail. En droit, on appelle ce
genre de manœuvre dolosive un dol.
Enfin, le
poids de cette dette a été maintenu par une politique monétaire du franc
fort, puis de l’euro fort, afin d’éviter tout rabotage par l’inflation.
Répétons-le,
le peuple français s’est fait piéger par sa classe politique. Il serait
temps qu’il s’en rende compte… Mais les derniers résultats électoraux
nous laissent penser qu’il en est loin.
Un quart des impôts payés par le peuple français va directement dans les poches de l’oligarchie financière chaque année au titre des intérêts de la dette.
Abroger la loi de 73 n’est pas suffisant : il faut tuer la Bête
Quatre
candidats à l’élection présidentielle ont fait semblant de proposer
l’abrogation de la loi de 73. En effet, pour se faire, il faut dénoncer
les traités européens, ce qu’aucun des faux abrogationnistes n’a fait.
Comme toujours, nous étions dans le Théâtre de Guignol et non dans la
politique sérieuse.
Ceci posé,
même si nos faux abrogationnistes, nos faux dissidents, avaient été
plus sincères et plus complets sur la question de la loi de 73, ils
n’auraient pas pour autant fait trembler Goldman Sachs d’un seul pouce.
Pourquoi ? Comprenez cher lecteur : avec ou sans crédit de la Banque de
France, nos candidats se proposaient de rembourser la dette. Dans tous
les cas, les banques sont gagnantes, puisqu’on les paye. On ratifie le
racket. On valide le braquage. On accepte l’humiliation sans broncher.
Croyez-vous qu’il importe à JP Morgan d’être remboursée avec des
capitaux venant des marchés ou d’une banque centrale ? Bien sûr que
non ! JP Morgan veux notre argent, qu’importe sa forme ou son origine.
Entendons-nous :
l’abrogation de la loi de 73 est indispensable et servira à financer
nos déficits futurs. Mais il est hors de question d’utiliser ce nouveau
levier pour rembourser les déficits passés, et pour cause : on ne
rembourse pas un voleur.
Une simple
abrogation de la loi de 73 est insuffisante puisqu’à elle seule, elle
ne permet pas de détruire le carcan bancaire. Certes, les chaînes ne
sont pas alourdies par de nouveaux taux d’intérêts, mais elles resteront
intactes.
Le retour
aux crédits de la Banque de France serait la perte d’une source de
profit pour les banques, mais cette amputation serait parfaitement
compensable par un surcroît de spéculation sur le marché des produits
dérivés, et croyez bien que les concernés ne se gêneraient pas.
En
revanche, il est un spectre qui terrifie les banquiers, un spectre
contre lequel ils ne peuvent rien : la banqueroute. La banqueroute est
un pistolet braqué sur la tempe des banques. Compte tenu de
l’illégitimité absolu de ce montage qu’on nous oblige à appeler dette,
aucun égard ne doit nous retenir d’appuyer sur la gâchette.
Tel Nicolas Ramel, il faudra opérer à une banqueroute partielle de la dette.
Martelons-le :
le seul et unique moyen de mettre les banques au pas est la
banqueroute. L’abrogation de la loi de 73 est insuffisante.
L’oligarchie financière, bien aidée en cela par la clique de prostituées qui nous gouverne depuis quarante ans, ne reculera devant aucun obstacle pour voler son argent au peuple de France.
La banqueroute ou l’esclavage
Un quart
des impôts payés par le peuple français va directement dans les poches
de l’oligarchie financière chaque année au titre des intérêts de la
dette. Demain, à cause de l’augmentation des taux d’intérêts, c’est 30,
40, 50% de nos impôts qu’il nous sera sommé de donner à cette même
oligarchie parasite.
En sus de
cela, des sacrifices inacceptables tel ceux déjà pratiqués en
Grèce seront exigés : blocage voire diminution des salaires des
fonctionnaires, baisse des retraites privées et publiques, des
allocations chômage, des aides sociales diverses, fermeture d’hôpitaux,
de commissariats, augmentation d’impôts et création de taxes. Si tout
cela n’aboutit pas à une guerre civile, le choc des civilisations
soigneusement orchestré aidant, se sera miracle.
L’oligarchie
financière, bien aidée en cela par la clique de prostituées qui nous
gouverne depuis quarante ans, ne reculera devant aucun obstacle pour
voler son argent au peuple de France.
Nous ne travaillerons plus pour nous même, plus pour nos familles, plus pour notre pays, mais pour des banques, des hedge funds
et des fonds de pension. Notre travail ne nous appartiendra plus.
L’esclavage, de plus en plus en visible, sera officieusement rétabli.
Nos vies nous seront volées. Nos maîtres pourront tout exiger de nous
et, assommés, mystifiés, déracinés et abrutis par le totalitarisme de
marché, nous plierons.
Ce cercle de servitude ne peut être brisé que par la solution Ramel, la banqueroute.
La France a
la chance de disposer en son Histoire d’une jurisprudence en la
matière. Qu’on réitère donc la règle. Suite à la banqueroute de 1797, la
France, jouissant de la confiance des investisseurs, a pu redécoller
économiquement sous le Ier Empire et continuer sa domination sur tout
le continent…
Ecoutons
donc ce conseil posthume de Dominique Ramel, cet authentique serviteur
de la France (il y en eu peu). Un simple décret présidentiel suffirait à
annuler la dette illégitime et éviter le retour à l’esclavage. Parti en
si bon chemin, il faudrait ensuite déclarer nul et non avenus les
produits dérivés, tel ce qui fut un jour fait aux droits féodaux, car on
ne doit pas taxer la spéculation mais l’éradiquer.
Il est
vrai que l’homme qui prendrait de telles mesures verrait son espérance
de vie chuter aussitôt de plusieurs décennies. Pour un exploit de ce
type, courage, patriotisme et volonté de sauver le peuple du péril qui
le guette lui seraient nécessaires…Mais de tout cela, la classe
politique française actuelle est précisément dépourvue.
Entende qui a des oreilles pour entendre."
Adrien Abauzit, pour Mecanopolis
c'est malheureusement trop technique pour que les gens s'y intéressent et d'ailleurs les candidats dans leur quasi totalité ne se risquent pas à leur expliquer, soit qu'ils participent entièrement du système : Sarkozy, Hollande, Mélenchon, Bayrou et tous les rouges-verts de l'extrême gauche, soit qu'ils pensent qu'on s'en servirait contre eux en les faisant passer pour des débiles mentaux : pensez donc de l'argent qui n'existe pas alors que j'ai un billet de 50 euros dans ma poche ! (Le Pen, Dupont-Aignan, Cheminade).
RépondreSupprimerC'est triste à dire mais il n'y a que la misère qui réveillera les gens.
la misère ne réveillera que ceux qui ont la Foi, les autres iront se tirer une balle...c'est peut-être ce qu'ils veulent avec leur volonté de supprimer la moitié de la population mondiale!
RépondreSupprimer"tuez les tous,dieu reconnaitra les siens"(juste pour en rire :-) cette phrase,je l'avais lu dans un livre de Stephen King mais je sais plu le titre,dans son roman,cette phrase etait inscrite sur une voiture,en guise de plaque immatriculation..)
RépondreSupprimerAu plaisir ;-)
Dom.
"Quatre candidats à l’élection présidentielle ont fait semblant de proposer l’abrogation de la loi de 73. En effet, pour se faire, il faut dénoncer les traités européens, ce qu’aucun des faux abrogationnistes n’a fait. Comme toujours, nous étions dans le Théâtre de Guignol et non dans la politique sérieuse" Lire ça me débecte ! Et Marine Le Pen, n'est-ce pas elle qui a appris cette arnaque aux cons de français ? A mon avis, la dette, elle l'aurait rayée !
RépondreSupprimerAbauzit, l'auteur, est sans doute un juif ! Et le juifs, je ne les encadre pas !
Si c'etait dans les intentions de Marine d'entreprendre une telle action, je pense que ca aurait été un peu plus explicite dans sa campagne... Maintenant que l'auteur soit juif ou pas n'enlève rien à la pertinence du propos. Et j'aurai plutot tendance à trouver piquant que l'auteur d'un texte aussi décapant pour la tour de babel que le "peuple élu" est en train de construire soit lui meme issu de cette "élite".
RépondreSupprimerc'est un article intéressant bon travail , c'est vraiment ce qu'on appelle la francafrique , utilisation massive et expoloitation du richesse des pays africains c'est le post-colonialisme
RépondreSupprimermerci pour ces informations
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