La perfection de cet hibiscus, la danse de l'abeille butineuse, la
complexité de l'être humain, tout cela ne peut assurément être le fruit
du hasard et classe les bing-bangueurs évolutionnistes au rang des
imbéciles heureux qui n'ont même pas le bon sens de taire leur navrant
négationnisme d'un Etre suprême, grand horloger et seule cause possible
d'une telle perfection de la nature.
De même, le Mal qui sévit sur cette pauvre terre est d'une telle perfection, d'un tel agencement
dans son évolution qu'il serait totalement ridicule voire prétentieux
de l'attribuer à une intelligence humaine bien trop limitée par ses
propres humeurs et émotions. Un seul complot attribué à une seule élite
qui aurait tout manigancé du libéralisme à Monsanto en passant par
l'exode rural, la destruction de la cellule familiale et la déchristianisation semble finalement totalement
absurde. Il faut reconnaître là aussi une dimension qui nous dépasse,
une dimension résolument satanique.
La France, dans ce mal qui
nous ronge, a une part de responsabilité luciférienne. Depuis le haut
Moyen-Age, grâce au règne de Louis XI, elle est devenue le phare du
monde : libérée de la féodalité elle s'est élancée comme un géant à
l'assaut des lettres et des arts, de l'économie et du commerce. Le
siècle des lumières s'est amorcé, elle fut alors porteuse de la lumière
philosophique qui devait éclairer les esprits enténébrés du moyen-âge.
Elle pouvait ainsi prétendre à ce nom sublime de Lucifer et le porta
fort bien.
Tout comme l'ange déchu, elle s'enorgueillit d'un tel prestige et fit le choix tragique du "NON SERVIAM". D'une société théocentrique elle se mua en société
anthropocentrique et déclara avec la stupidité du vaniteux: "je pense donc je suis."
Ainsi donc, transformant la philosophie en logique de bar elle déifia la
raison en faisant précéder l'être par la pensée. Incohérence qui n'a pu
trouver son assise dans les esprits que par l'appât d'une supériorité
humaine sur toute création : grave faute que l'on nomme le péché contre
le Saint-Esprit, seule faute sans rémission tant qu'on ne l'a pas
réfutée et qui laisse le mal prendre possession d'une terre morte car coupée de la grâce.
La révolte athée ou païenne qui anime que trop mes concitoyens n'est en fait qu'une face voulue de ce vaste plan supranaturel. Tout est calculé, planifié; rien n'est le fait d'opportunité et de hasard. Les hommes sont comme les pions d'un grand échiquier qui défie les âges et l'espace, pris dans les mailles d'un combat universel, juste bon à s'agiter et s'empêtrer toujours plus.
Toute révolution, toute action sans Dieu sera condamnée à vivre une inhumanité ignoble telles les tortures et les massacres. Certains diront que Dieu n'existe pas sinon Il ne pourrait accepter toutes ces horreurs, mais ils ne comprennent pas que Dieu exige seulement de le mettre au coeur de nos vies, juste de l'inviter parmi nous, car Lui seul est garant du Bien.
-Se battre pour la préservation d'une race relève de la bêtise pure et simple: une race se perpétue, mais ne se préserve pas. On a accepté le divorce, puis l'avortement et enfin la mariage gay: on a ainsi construit notre descendance en dehors des lois de Dieu, on en subit les conséquences.
-Se battre pour une civilisation, un modèle de société, n'est pas non plus de la plus brillante intelligence : on se jette sur la possession des biens matériels, on adule l'intellectualisme et les sciences en remplacement de toute spiritualité, catégorisant les métiers manuels comme une déchéance, détruisant ainsi toute la noblesse de l'artisan; on transforme les activités paysannes en grosses entreprises sans plus aucune communication avec la nature et on étouffe le petit paysan. Tout cela n'est que le rejet pur et simple de l'esprit évangélique, le rejet de Dieu. Le vocable de "racines chrétiennes" n'étant plus qu'une architecture de sens mais en rien une réalité : on en subit les conséquences.
-Se battre contre des ennemis de notre confort, de nos corps mais oublier ceux de notre âme est encore la preuve d'une profonde inconsistance, celle de ne pas voir au-delà de ses tripes.
La seule révolte possible à mon sens est une révolte à genoux, une révolte contre soi-même, contre nos aspirations de charniers puis une vraie contrition, celle du bon larron.
Bonjour Sonia. D'abord très heureux de vous retrouver dans la "blogosphère" et surtout avec un billet pareil.
RépondreSupprimerCombien, je ne puis qu'être d'accord avec ce que vous écrivez. La France "fille aînée de l'Eglise" et devenue "fille aînée de la révolution" et elle a entraîné toutes les nations dans la révolte. Elle sera châtiée.
Bien à vous !
Je n'ai pas cette vision si chrétienne. De s'être à ce point déviée des voies de la nature, est déjà assez. Le retour de bâton se fera !
SupprimerBonjour Jean-François,
Supprimerravie de vous voir ici moi aussi.
vous dites "elle sera châtiée". Je pense que l'heure du châtiment est déjà là. Il ne faut pas voir uniquement le châtiment comme un mal physique, mais aussi comme l'impossibilité de salut par la non éducation, la non catéchisation, le dévoiement des consciences.
C'est sans douleur mais plus terrible que les bombes des islamistes.
trop fort pour moi
RépondreSupprimerVous capitulez déjà?
SupprimerTexte magnifique, je n'avais pas pensé au "négationnisme de Dieu".mais, ah non, à genoux ? sûrement pas, debout, comme dans Stabat Mater, tant que nous pouvons...
RépondreSupprimerLa vierge était debout au pied de la Croix, elle n'avait rien à se faire pardonner...
SupprimerSouvenez-vous aussi du pharisien et du publicain...alors oui, debout au pied de la Croix mais l'âme à genoux dans le pardon.
Non, Sonia, ma foi est guerrière, toujours debout, si possible...
Supprimer"La France,une Marianne agenouillée devant le trône des auto-crates"
RépondreSupprimerça a eté dit en 1890...dans le camp des anarchistes,un camp intéréssant :-)
Dom.
Sonia, vos textes que je découvre aujourd'hui sont magnifiques ! Comme je vous rejoins dans votre méditation si profonde....Je vous envie de savoir si bien l'exprimer : MERCI !
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