jeudi 6 septembre 2012

Lettre ouverte aux décideurs: la fusion froide va changer le monde


 L'énergie qui joue les trouble-fête...la fusion froide n'est pas prête de voir le jour, mais bon soyons optimiste et espérons. En tout cas je vous conseille de lire jusqu'au bout cette lettre qui donne une très bonne synthèse accessible au tout public des dernières nouvelles sur la fusion froide alors que la guerre du pétrole continue à tuer, les réacteurs de Fukushima à répandre leur radiactivité mortelle et destructrice de notre vieille terre, et les lobbys à nous anéantir volontairement.



Dans l’espoir sensibiliser  aux opportunités créées par la Fusion Froide, j’ai fait cette Lettre Ouverte aux “décideurs”, comme les entrepreuneurs, les autorités locales, les politiciens, les chercheurs, les ONG.
C’est encore un brouillon, mais celà raconte une histoire qui, même imparfaitement écrite, est convaincante.
N’hésitez pas à commenter, corriger, critiquer, proposer, sur le forum http://www.lenrforum.eu/viewtopic.php?f=11&t=495&p=2047#p2047
 Il y a une version anglaise de cette lettre ouverte.
J’en profite pour citer les transparents de Tyler, très appréciés et convainquants.


Bonjour,
Par cette lettre ouverte [LettreOuverte], j’attire votre attention sur les développement relatif à ce qui est communément appelé “La Fusion Froide” et plus techniquement appelé : les “LENR” (Réactions Nucléaires à basse Énergie).
Ces dernières années, culminant cet été, des événements auraient du faire la une des journaux et révolutionner les stratégies industrielles.
Une multinationale de l’instrumentation scientifique franchit le Rubicon.
Les 7 et 8 août 2012, la société d’instrumentation scientifique National Instruments, acteur dominant dans les laboratoires industriels comme scientifiques, a franchi le Rubicon et publiquement apporté son soutien à la Fusion Froide, lors de sa convention annuelle, la NIWeek 2012 à Austin. Cette annonce a culminé par quelques minutes de discours par le fondateur de National Instruments, James Truchard [NIWeekVideo]. Mais cette NIWeek a aussi vu 4 présentations sur ce sujet [NIWeekCF], dont une conférence Keynote panel sur la Fusion Froide, une présentation des résultats d’un chercheur Japonais (Takahashi), une présentation sur la commercialisation de cette technologie, et une séance “posters” dans le domaine de la recherche “grande physique” où la Fusion Froide était largement représenté.
Un chercheur, Pr Celani, a aussi présenté dans le hall une version de démonstration (transparente) de son réacteur à Fusion Froide, qui a fait sensation, en produisant environ 14Watt de chaleur pendant plusieurs jours, avec une fraction de gramme de fil de constantan traité [NIWeekCelani].
Cette conférence est l’aboutissement de diverses prises de position du directeur des applications “Grande Physique”, Stefano Concezzi. Il était connu comme le promoteur des outils National Instruments pour les réacteurs à fusion chaude. Dans une conférence à Bruxelles puis à Rome [NIConcezzi], il a présenté les travaux de validation lancé par National instruments sur la Fusion Froide, distribués à 10 équipes qui ont confirmé le phénomène.
Il faut noter que la conférence de travail à Bruxelles faisait suite à un rapport sur les pistes de recherches en science des matériaux, proposée à la commission européenne par divers experts [EUReport], parmi lesquelles se trouvait la Fusion Froide.
Une seule de ces nouvelles aurait du affoler les téléscripteurs.
Des entreprises fleurissent déjà sur un Eldorado déjà bien défriché.
Quelques jours après la NIWeek, a eu lieu la conférence internationale sur la Fusion froide, l’ICCF17, à Daejeon. A nouveau le réacteur de démonstration de Celani a fait son petit effet. Entre diverses présentations d’articles expérimentaux et théoriques, deux compagnies ont présenté des résultats relatifs à leur réacteur en développement : Brillouin Corporation (Fondée par Robert Godes) et Defkalion Green Technologies, tandis que Nichenergy (émanation du Pr Piantelli, un pionnier de la Fusion Froide à base de réaction Nickel Hydrogène) s’est désisté. A noter que Celani lui-même travaille actuellement en collaboration avec une Startup britannique “Kresenn Limited”. Et le grand absent de cette conférence était l’étrange Andrea Rossi et sa société Leonardo Corporation.
La société grecque Defkalion, en déménagement au Canada suite au désastre grec, a présenté des résultats [DGTICCF] qui d’après elle confirme le potentiel industriel de son réacteur Hyperion à Fusion Froide, basé sur une réaction Nickel/Hydrogène en phase gazeuse à haute température, et aussi des transmutations.
Brillouin Corp a présenté [BrillouinICCF], d’autres résultats de test réalisé avec le SRI (centre de recherche autour de Stanford [SRI].
Une seule de ces nouvelles aurait du affoler les téléscripteurs.
Un entrepreneur italien fantasque, mais qui a lancé le signal du débarquement.
Andrea Rossi lui avait fait sensation en Juillet en annonçant [Prometeon] le partenariat avec une nouvelle société italienne “Prometeon”, menées par Aldo Proia, anciennement chef de projet chez le producteur d’électricité solaire Energaya. Aldo Proia, a concédé une interview intéressante a cette occasion.
La communication de Andrea Rossi, créateur de la machine “e-cat”, est resté néanmoins chaotique, et reste très sujette à caution, eu égard à l’étrange personnalité et au passé controversé de Mr Rossi.
Mais on notera que c’est quelque mois après avoir proposé à Andrea Rossi un partenariat, que la société Defkalion à rompu son contrat en Juin 2011 puis présenté, en Novembre 2011 [HyperionSpec], un réacteur à Fusion froide basé sur des principes similaires, mais une conception plus industrielles.
C’est aussi après des contacts avant-ventes, pourtant infructueux, avec Andrea Rossi, cet hivers 2011, que National Instruments a commencé à communiquer via Stefano Concezzi, jusque là évangéliste zélé des Tokamak.
Une seule de ces nouvelles aurait du affoler les téléscripteurs.
Les réacteurs ne sont pas encore industrialisés que des startups se positionnent sur les applications.
Fin juin une conférence en Virginie, ILENRS12, avait déjà vu les préparatifs de cette révolution.
On pouvait y voir une Startup Suisse, financée par un incubateur autour de l’EPFL de Lausanne, “LENR Cars SARL” [LENRCarsILENRS] présenter son projet de voiture à Fusion Froide, basée initialement sur un socle “Tesla S”, des convertisseurs thermoélectriques, et un réacteur type Hypérion.
En avril dernier la société Kresenn aux Royaume-Unis [Kresenn] s’est créé avec pour but de concevoir des data-center autonomes alimentés par la Fusion Froide. Elle travaille depuis quelques mois avec le Pr Celani.
Une seule de ces nouvelles aurait du affoler les téléscripteurs.
Un socle scientifique robuste face à un déni évident de la réalité.
Cette efflorescence de technologie industrielles, basées sur des recherches italiennes, et de n’est pas un hasard car c’est a l’ENEA, et globalement en Italie qu’il est resté un noyau de chercheur en Fusion Froide, qui ont exploré la piste des réactions Nickel-Hydrogène en phase gazeuse à haute température, fondement des réacteurs actuels.
L’ENEA aujourd’hui publie un historique de la Fusion Froide à l’ENEA [ENEACFHisto], sans honte. Afin de faire tomber le mur du déni, vers 2002, elle a essayé de faire publier un rapport expérimental, au meilleur niveau technologique, démontrant la production d’Helium4 et de chaleurs dans des expériences de type Fusion Froide [ENEAReport41]. Elle avait tenté de propose un résultat expérimental, sans interprétations ni théorie, mais avec les meilleurs standards de métrologie, et le tout poussé par le Prix Nobel de physique, Carlo Rubbia. Son rapport a été refusé par toutes les revues, avec diverses raisons toutes plus ridicules que les autres, mais au sommet de toutes, la plus reconnues de toutes: “Science” qui a poliment dis que cet article n’était pas “prioritaire”[Report41Denial]. Cet article qui, ne pouvant être mis en doute quand a ses références et sa qualité, aurait du secouer la physique mondiale et les marchés financiers, n’avait donc pas de place dans cette revue, ni dans des dizaines d’autres moins prestigieuses. Le ridicule n’a pas de limite, même s’il s’explique bien théoriquement [BenabouGroupthink].
Vers 2009 le laboratoire de recherche de la Navy (US Navy SPAWAR) avait lui aussi tenté de passer le mur du déni en médiatisant ses nombreux papiers (eux publiés avec succès dans des revues à comité de lecture). Ils ont communiqué sur la chaine FoxNews [SpawarConf]. Il faut dire que dès 1998 ils avaient découvert un protocole de Fusion froide reproductible et répliquable [SpawarPeer], le Graal en science. Cela n’a eu aucun effet, et depuis la recherche en Fusion Froide est interdite au SPAWAR.
Sur son site internet, le laboratoire NASA GRC confirme la réalité de la production de chaleurs liée à la Fusion Froide [NasaGRC], et cite dans ses transparents un vieux rapport de 1989 qui montre déjà une chaleur anormale importante (expérience bien plus proche des réacteurs modernes), mais faute de curiosité n’en cherche pas la cause. Ces expériences ont étés reproduites en 2005 en chine, puis en 2008 à la NASA. On ne sera pas surpris de voir la Fusion Froide cité comme une des possibilités de faire des avions propres [Nasa89Expe].
Une seule de ces nouvelles aurait du affoler les téléscripteurs.
Quels arguments opposent-t-on à ces faits solides?
  • On nous dit souvent que la fusion froide ne marche pas, mais comme le dit bien National instruments, il y a des centaines d’expérience différentes, qui confirment la réalité de l’anomalie au delà de toute explication chimique.
  • On nous dit que ces expériences ne sont pas répliquées, mais les travaux du SPAWAR, d’Iwamura, et même de Fleischmann et Pons (par une équipe CEA de Grenoble notamment [CalorimetryGrenoble], avec de meilleures instrumentations) ont été répliqués. Dans un monde normal deux bonnes réplications indépendantes sont suffisantes pour confirmer.
  • On nous dit que de nombreuses expériences ont échouée, mais on peu se demander depuis quand un échec en science n’est autre chose qu’un échec. Depuis les chercheurs en fusion froide ont expliqué l’essentiel des échecs par des conditions insuffisantes pour déclencher la réaction. Pour d’autres ils ont observé un mauvais travail de calorimétrie [Calorimetry], voir pire [MalloveMIT]. Enfin il concèdent que l’état métallurgique du palladium est un facteur clé, difficile à contrôler, sauf comme le SPAWAR par la co-déposition, comme les chercheurs Italiens, par des poudres ou fils traités à l’échec nanométrique, ou comme Defkalion par l’usage de mousses traitées[DGTFoam].
  • On nous dit que les papiers scientifiques ne sont pas publiés dans des revues à comité de lecture, mais le SPAWAR [SpawarPeer] et quelques autres ont réussi à passer le filtre pour publier dans quelques revues reconnues.
  • On nous dit que les quantités de chaleur ne sont pas utilisables. C’était vrai avec les expériences électrolytiques des débuts, mais ce n’est pas une excuse pour ignorer l’importance en physique fondamentale. Depuis, et comme on pouvait s’en douter, des progrès ont été fait pour produire des quantités importantes d’énergie, avec des rapports de production largement supérieurs à 1, voir comme l’Hypérion au delà de la vingtaine, et ce sans surprise si on se base sur les travaux des chercheurs italiens, comme Celani, qui avaient déjà rendu compte de performances massiques similaires au nucléaire.
  • On nous dit que les résultats des industriels ne sont pas validés par des autorités indépendantes. C’est vrai, mais si on accepte les résultats scientifiques nombreux, les validation récentes, l’engagement visible d’acteur comme National Instruments, l’engagement financier de personnes connues comme Alexandros Xanthoulis de Defkalion (et son conseil d’administration: [DefkalionBoD], Grec-canadien de Vancouver, ancien économiste auprès de la banque Européenne de développement, dans le cadre du développement des Balkans, que nous faut-il ? Quelle société industrielle sur terre se voit astreinte à un tel niveau de preuve en phase de R&D? Ne faut-il pas ne serait-ce que envisager l’éventualité d’une révolution ? Et donc s’y préparer ?
  • Et dernier argument le plus ironique, éminemment circulaire, mais essentiel, c’est qu’on nous avance comme preuve que cela ne peut être vrai : “autant de gens si intelligents n’auraient pas pu faire cette même erreur en ignorant la Fusion Froide” ! On ne peut que constater expérimentalement, comme Roland Benabou de Princeton avec Enron, Challenger et la crise financière, que cet argument a des lacunes [BenabouDenial], et observer qu’il existe des mécanismes simples pour expliquer cet entêtement [BenabouGroupthink].
Un changement de paradigme, un choc de productivité, et des conséquences bénéfiques imprévisibles.
Une fois acceptée la situation actuelle il est temps d’en analyser les conséquences. Les premiers réacteurs en cours de développement par Andrea Rossi et Defkalion promettent déjà une révolution. Le prix devrait être autour des 100euro du kW thermique, avec un cout de carburant faible. La densité énergétique et de puissance est similaire a celle du carburant nucléaire [Ragone], mais le réacteur est bien plus simple. L’autonomie se compte en semestres. Au delà du carburant lui même, qui restera un produit manufacturé, les matières premières (Nickel, Hydrogène classique) sont bon marché et utilisés en petite quantité. Des calculs laissent envisager que le remplacement toute l’énergie planétaire ne consommerais que quelques pour-cent de la production annuelle de Nickel [Energy]. Le seul coût notable sera l’investissement, et au prix estimé actuel, 6 mois de PIB mondial assureraient la migration. Il restera le problème du prix des turbines [Turbines], finalement désormais plus coûteuse que les réacteurs. Mais on peu faire confiance aux ingénieurs pour optimiser leur conception au faible coût de la Fusion Froide.
D’après tout cela on peut estimer une division du coût de l’électricité d’un facteur 5 à 10, mais aussi à terme d’une baisse de la consommation électrique qui pourrait autoriser une réorganisation de la production et du réseau [Electricity].
Si la Fusion Froide aujourd’hui semble tout à fait prête à remplacer les sources de chaleurs dans toute l’économie, et aussi dans la production électrique, la marine, et les trains, l’état actuel de la technologie des turbines, ne permet pas d’être aussi optimiste à court terme dans le domaine des transports routiers, aériens, et spatiaux. Néanmoins comme la NASA [SugarNasaBoeing], ou “LENR Cars SARL” [LENRCars], on peut estimer que c’est une question de moins d’une ou deux décennies pour que les premiers véhicules routiers ou aériens soient qualifiés.
De tout ces faits et calculs, il est clair [Impact] que nous sommes à l’aube d’un changement complet de paradigme énergétique, d’un gain de productivité de plus de 10%, d’une baisse drastique de la pollution, du CO2, des couts induits, auquel peuvent s’ajouter des applications encore inconnues à l’impact imprévisible sur les pays développés, émergents ou pauvres [CfFuture].
C’est le moment de s’y intéresser !
C’est pour ces quelques raisons, et des centaines d’autres faits cohérents, que je me permets d’attirer votre attention sur le domaine de la Fusion froide, qui mérite votre intérêt, et peut être l’occasion de vous différencier, voir d’acquérir une “aura de pionnier” dans un monde concurrentiel.
C’est la stratégie qui semble être celle de National Instruments, et je pense qu’elle sera payante.
Nul n’est besoins de nous croire sur parole, ni d’afficher une foi quelconque. Le simple fait de se questionner, d’interroger les faits, de rechercher les contacts industriels, les inscriptions légales, les bases documentaires, d’organiser un débat, serait déjà suffisant pour que la vérité sorte.
Il n’y a aucun doute que des amis qui vous veulent du bien vous contacteront rapidement pour vous convaincre de la folie de cette démarche. C’est ce qui est arrivé à Mr Papandréou qui n’a pas saisi l’offre d’Andrea Rossi, laissant Alexandros Xanthoulis se présenter [EarlyDGT]. C’est ce qui est arrivé aux investisseurs souhaitant financer le Pr Hagelstein après le succès du NANOR aux IAP du MIT [NanorMITSuppression], qui ont rebroussé chemin sur le conseil d’”amis” du MIT.
Quand en avril 2009 Robert Duncan, patron de l’Université du Missouri a été missionné par CNBC “60 minutes” pour faire une enquête sur des résultats de fusion froide, il a trouvé cela ridicule, mais a vérifié, et depuis c’est un franc supporter de la Fusion Froide et la prochaine conférences sur la fusion Froide aura lieu à l’Université du Missouri [Duncan].
Gageons que vous saurez garder votre indépendance d’esprit, et saisir votre chance.
Nous sommes à votre écoute.
Ce document est constellé de références, essentiellement vers le site LENRforum.eu qui contient un fond d’information, de liens externes qui devraient vous confirmer ce que j’ai avancé. Vous trouverez aussi quelques personnes pour répondre à vos questions éventuelle, ou sinon vous rediriger vers les bonnes personnes, des experts reconnus, des chefs d’entreprise, des scientifiques, en zone francophone ou de par le monde.

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