" Honneur, admiration et  bénédiction pour  ces jeunes catholiques qui refusent que le Christ soit insulté

Honneur, admiration et bénédiction pour ces 
jeunes catholiques qui refusent que le Christ soit insulté
jeunes catholiques qui refusent que le Christ soit insulté
Depuis  quelques semaines, le théâtre de la Ville à Paris présente scandaleusement à  ses spectateurs une pièce de Romeo Castellucci mettant  en scène un vieillard  que son fils nettoie de ses excréments devant un  grand portrait de Notre  Seigneur Jésus Christ ignoblement badigeonné  de ses mêmes excréments.
Ce  même portrait est ensuite la  cible d’un jet de grenades de la part d’enfants  dont le dernier message  est « Tu n’es pas mon berger ».
Ces  derniers jours, des  centaines de jeunes catholiques se sont relayés, priant à  genoux sur le  trottoir, pour manifester leur indignation de voir ce qui leur  est le  plus cher, l’honneur de leur Dieu, vandalisé, humilié, bafoué   publiquement. Des musulmans se sont même placés à leurs côtés,  manifestant leur  admiration de voir une foi si chevillée au corps.
La presse, dans son  ensemble,  crie à la censure et parle  de « fondamentalistes » ,  terme employé par  les évêques de France qui, à quelques exceptions notables  près,  se  taisent... Pourtant les médias ont relayé avec enthousiasme ces   derniers temps le mouvement des « Indignés » : curieusement, les   chrétiens n’auraient pas le droit, eux, de s’indigner ? La fameuse    « liberté d’expression » serait-elle dorénavant officiellement   réservée aux ennemis de l’Eglise ?
Alors que  le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, le maire de Paris, Bertrand  Delanoë, et le directeur du théâtre de la Ville, Emmanuel Demarcy  Mota,  ont  conjointement porté plainte contre les manifestants, ces derniers –  tous jeunes  pour la plupart – sont plus motivés que jamais. Leur force d’âme, leur  détermination et leur foi chevillée au corps sont admirables et porteuses  d’espérance.  Ils sont l’honneur de notre société ultra-matérialiste, ils sont  la  petite flamme qui empêchera les Ténèbres de gagner sur la Lumière, ils sont  la joie de notre sacerdoce.
La  police les a interpellés par  cars entiers, parfois menotés. Les autorités  n’ont-elles pas peur  de  perdre toute crédibilité quand elles acheminent  des cars entiers pour  arrêter des priants qui se sont affranchis de tout acte  de violence ? Faut-il donc que la haine anticléricale qui drape son  abjection sous couvert de liberté artistique se trouve si menacée pour  fourvoyer l’institution toute entière dans le discrédit ?
Notre  Seigneur n’a fait que  prêcher en Galilée et en Judée. Il a été giflé, flagellé  et crucifié.  Les premiers chrétiens continuaient à chanter la gloire de Dieu  quand  on lançait les fauves dans l’arène pour les exterminer. A leur suite, ces  jeunes n’ont fait que défendre leur foi devant des attaques injustifiées.  Si  d’aventure de tels spectacles avaient ridiculisé Marianne, un  rabbin ou même  Mahomet, de quel tollé d’indignation la France  n’aurait-elle pas été le  réceptacle ?
Dans  les décennies prochaines,  cette rafle de catholiques restera comme l'une des pages les plus  honteuses de  l'histoire notre belle cité parisienne. 
Aussi,  pour défendre l’honneur du Christ, serons-nous  nombreux samedi 29 octobre (1)  pour nous mettre à genoux, sans aucune violence, priant uniquement et  manifestant la gloire de Notre Seigneur !
Que  sainte Geneviève, patronne de Paris, intercède pour eux et pour nous !                      
Abbé Régis de Cacqueray, Supérieur du District de France de la FSSPX
(1) Samedi  29 octobre à Paris, 18 H 00, place des Pyramides"