lundi 3 décembre 2012

L'effet boomerang

Il est tellement aisé de vouloir toujours plus de liberté, mais n'est-ce pas là le piège à con de l'arroseur arrosé?
Liberté d'expression, liberté d'action, liberté de mouvement, liberté de pensée, liberté de religion....
Tout le  monde est d'accord pour limiter cette liberté à la liberté du voisin. Etrange concession!
Savons-nous seulement où se trouve cette fameuse frontière qui furent caution de ces fameux droits de l'homme? ... terrible caution qui ne cesse de faillir.
Il est un fait que la liberté telle qu'elle nous est présentée n'est pas viable, elle exige des qualités morales qui doivent être collectives alors qu'elles n'ont jamais été que l'apanage de quelques particuliers.
Loin de nos libéraux et de nos révolutionnaires de tout poil, la liberté n'a jamais été la faculté de faire ce que l'on veut. Cette pseudo liberté qui flatte agréablement le premier imbécile venu n'est rien d'autre qu'un ferment d'esclave. Elle permit de faire couler le sang, de trahir et de donner libre court à toutes les turpitudes et bassesses que puisse receler l'être humain.
Or si on s'attache au sens originel du mot, la liberté n'est que soumission: soumission à un ordre naturel et à une loi non-écrite.
La liberté n'est pas humaine, elle est juste donnée en usufruit par son Propriétaire afin de transcender l'amour de l'homme pour son Créateur.
A partir d'une telle acception il est difficile de donner du crédit à cette stupide devise inscrite sur nos frontons républicains, pleine de mièvrerie et d'hypocrisie.
Ainsi, on assiste aujourd'hui à un débat de crabes pris dans un filet: plus ils veulent de liberté, plus ils s'enchaînent et s'entortillent, plus ils tombent sous la coupe de petits juges véreux, grands décideurs de libertés obligées.
La liberté, hier réclamée, se retourne contre eux avec une force inouïe détruisant rêves et illusions par l'abjection et la décadence de nouvelles libertés nouvellement revendiquées.
Comprendre le monde, c'est comprendre la place de la liberté avec ses devoirs sans aucun droit, si ce n'est celui d'être respecter dans notre humanité.

Et je viens de découvrir que la seule liberté qui nous est ôtée aujourd'hui est la liberté de conscience, la seule qui libérait l'homme véritablement, celle qui permet de juger du bien et du mal; notre président vient de nous l'interdire...qui a dit que le soviétisme avait fait son temps?

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